Je suivrais tes pas à ton rythme ~ [Aria Solal / Bonten Akaro]

Bonten lisait assis dans un coin de la salle de bal. Lire était une de ses petites activités secrète. De toute façon il savait bien qu'il ne croiserait pas beaucoup de monde par ici. Un vieux manoir ... Et dans la salle de bal en plus !

"D’où viennent ces influences mystérieuses qui changent en découragement notre bonheur et notre confiance en détresse ? On dirait que l’air, l’air invisible est plein d’inconnaissables Puissances, dont nous subissons les voisinages mystérieux. Je m’éveille plein de gaieté, avec des envies de chanter dans la gorge. – Pourquoi ? – Je descends le long de l’eau ; et soudain, après une courte promenade, je rentre désolé, comme si quelque malheur m’attendait chez moi. – Pourquoi ? – Est-ce un frisson de froid qui, frôlant ma peau, a ébranlé mes nerfs et assombri mon âme ? Est-ce la forme des nuages, ou la couleur du jour, la couleur des choses, si variable, qui, passant par mes yeux, a troublé ma pensée ? Sait-on ? Tout ce qui nous entoure, tout ce que nous voyons sans le regarder, tout ce que nous frôlons sans le connaître, tout ce que nous touchons sans le palper, tout ce que nous rencontrons sans le distinguer, a sur nous, sur nos organes et, par eux, sur nos idées, sur notre cœur lui-même, des effets rapides, surprenants et inexplicables. Comme il est profond, ce mystère de l’Invisible ! Nous ne le pouvons sonder avec nos sens misérables, avec nos yeux qui ne savent apercevoir ni le trop petit, ni le trop grand, ni le trop près, ni le trop loin, ni les habitants d’une étoile, ni les habitants d’une goutte d’eau... avec nos oreilles qui nous trompent, car elles nous transmettent les vibrations de l’air en notes sonores. Elles sont des fées qui font ce miracle de changer en bruit ce mouvement et par cette métamorphose donnent naissance à la musique, qui rend chantante l’agitation muette de la nature... avec notre odorat, plus faible que celui du chien... avec notre goût, qui peut à peine discerner l’âge d’un vin ! Ah ! si nous avions d’autres organes qui accompliraient en notre faveur d’autres miracles, que de choses nous pourrions découvrir encore autour de nous !" Voila à quoi se prêter Bonten de temps a autre, à de la lecture.

Il entendu un bruit de pas dans la salle juste a coté et se leva, regardant qui pouvait déranger son silence, ce n'était autre que Aria, il soupira et resta sur son livre pour le moment.

Aria soupirait et faisait les cents pas.

Elle avait une longue robe rouge qui montrait ses omoplates et ses cheveux étaient relevés dans un chignon.

Elle n'avait absolument pas prévu de mettre cette robe.

Mais les clous sont les clous, et la robe prévue avait un accroc énorme.

Elle soupira et arrêta de faire claquer ses talons.

Elle avait vu Bonten se levé et la regardé.

Elle avait froncé les sourcils.

Aria alla le voir.

Elle rigola intérieurement.

Jamais elle ne l'aurait imaginé avoir la patience de lire.

Elle s’agenouilla près de lui en souriant.

-Bonsoir peut être?

Il lui sourit et l'attrapât par le bras la faisant tomber dans ses bras, l'empêchant totalement de bouger avec cette prise.

"Chut ... Je me donne à la lecture alors ne fait pas de bruit avec cette voix si douce qui ta était donné ma belle, ça va toi ? Tu peux parler vas y je t'autorise."

Lui dit il en pouffant légèrement de rire, elle savait bien qu'il rigolait.
La relâchant elle était toujours a coté de lui.
Lui totalement plongé dans sa lecture les yeux brillant face a ses pages si bien écrite.

Il la regardât un moment avant de poser le livre et marqua un bref instant de silence.

"Mais rien n'est plus beau que toi ..."

Aria se laissa faire, indifférente presque lasse.

Elle rigola à son compliment.

Elle se redressa et se mit contre le mur.

Elle regardait les danseurs en souriant.

Elle imaginait bien Alucard dans un coin opposé de la salle entrain de la fusiller du regard.

Aria secoua la tête.

Un éternel jaloux, mais elle faisait avec.

Elle tourna son regard vers le blond.

-Trop tard je suis déjà prise...

"Déjà prise" ? Comment ça ? Il ne se laisserait pas vaincre aussi facilement ça c'était sur ...

"Rien ne t'empêche de t'amuser non ? Vous accepteriez une dance Demoiselle Aria ? " Fit il sur un ton joueur, plein d'enthousiasme.

D'une bref révérence, il n'attendis pas sa réponse est l'emmena dans une danse mouvementé, la faisant valser dans la grande salle.

Toujours son regard pesant, affectionné, elle était un cas particulier après tout. Il n'y avais que eux en ce moment. Dans cette vaste salle.

"Dit moi tu n'à pas répondu ... Tu vas bien ? "

Aria se laissa emporter.

Elle suivait les pas presque inconsciemment.

Elle souriait.

-Je vais... Bien ou pas! Je viens de déchirer une robe donc je dirais...

Elle chercha ses mots un instant.

-Déçue!

Elle soupira et continua de danser.

Elle regardait Bonten avec lassitude mais amitié.

Elle l'aimait bien mais c'est tout.

Il regardât la robe de la demoiselle, dévorant ses courbes des yeux. Quelle hanches elle avait ... D'un petit sourire pervers il lui sorti.

"Tu sais j'ai une vue plongeante sur ta poitrine la ..."

Il rigola son rire venant percuter les coins de la salle résonant comme une douce mélodie a leurs oreille. Il lui caressa la joue avant de la faire tourner.

"Je rigole ne t'en fais pas, tu sais que tu danse très bien ?"

La regardant avec admiration et désir il lui souriait.

Aria continua à danser.

Encore et toujours.

Elle soupirait et son sourire avait laissé place à une moue de lassitude.

-Parle d'autre chose je connais déjà le sujet!

Elle soupira encore.

Quel compliment vide.

-Je sais que je danse bien! C'est un peu mon métier!

Elle avait une voix sèche, ça l’énervait.

'Aria ne te tend pas comme ça, je vois quand sa va mal tu le sais ? Tu à l'air toute tendue depuis notre rencontre, est ce que je t’énerve ? Si oui vas y dit le je n'irais pas t'embêter plus longtemps. Je reste avec toi, alors que depuis quelque temps j'ai reçu l'ordre de te tuer, mais comme je t'apprécie, je ne le ferait pas. Je ne veux pas t'énerver plus alors si tu en a marre de moi dit le moi tout de suite."

Lui dit il en coupant court la danse. Lâchant la main de la demoiselle.

Il était plus que sérieux, son air et son visage le montrait bien.
Bonten se retournât et commença à marcher d'un air agacé.

Aria ouvrit grand les yeux.

-Me tuer...

Elle avait une toute petite voix étranglée.

Elle attrapa le blond par le bras et le retourna.

-Ne part pas si vite, je ne suis pas énervée contre toi! Mais qui veut me tuer? Evé?

Sa voix avait repris de l'assurance.

Personne n'aurait sa peau de toute façon.

Elle en était persuadée.

"Evé ? Non ! C'est moi qui est reçu l'ordre de te tuez, par mon clan Aria. Tout à l"heure j'aurais put le faire facilement et tu le sais. Mais je t'ai bien dit que je ne le ferait pas!"

Lui dit il d'une voix normal.

Les yeux ne lançant aucune émotions.

"Que veut tu que je te dise ?"

Il souffla fatigué par son boulot.

Aria rigola et rangea une mèche de son chignon.

-Ton clan...

Elle sourit mauvaisement.

-Ton clan veut tuer la reine...

Elle fit une mine dégoutée.

-Pourquoi ils veulent ma mort?

Elle avait l'air intéressée par la question.

Ça l’amusait beaucoup.

"Aria tu ne ferais mieux pas de rigoler comme ça. La à tout moment je peux t'envoyer une lame pleine d'aconitine. J'en ai plein les poches."

Lui dit il sur un ton froid.

"J'aurais put facilement te tuer."

Pourquoi ?

"Nous avons reporteriez que tu avait tuer des innocents en ville. Devant l'église avec un certain Alucard, normalement quelqu'un a la charge de la calmer pour un petit moment."

Aria le prit par le col et le plaqua contre un mur.

Elle posa ses mots froidement, une lueur mauvaise dans les yeux.

-Pas touche! Déjà c'est un gars!

Elle fronça le nez.

Plein d’aconit effectivement.

Elle s'écarta.

-Je n'aurais plus le même ressenti pour toi si tu touche à mon chéri!

Elle avait une voix froide mais qui faisait immature, voix qu'elle avait quand on la poussait trop à bout.

Elle regardait Bonten avec un air mauvais.

-Je te promet Bonten si tu a la folie de le tuer, j'irais me suicider! Et pourquoi lui? C'est moi que moi qui les ai... Déchiquetés c'est le terme!

Il sourit avec nervosité.

Il la plaquât à son tour sur le mur, l'empêchant de bouger, totalement immobilisé, quelque sois ces gestes.

"Je t'ai dit qu'il se faisait juste surveiller ! Je ne vais rien le lui faire !"

Il rigola et sorti une lame d'aconitine de sa poche.

"Tu sais se que je pourrais faire avec une simple lame ? "

Il la rangea et puis lâcha Aria.

"Rassure toi ton chéri ne pourrira pas nos lames de son sang. Il se peut que par contre pour toi d'autre chasseur vienne te courser. Et ça je n'y pourrais rien. Fais attention s'il te plais.""

Aria fit un sourire en coin.

-Avec ton couteau tu pourrais couper les brettelles de ma robe mais je ne te conseille pas de le faire!

Elle repris son sérieux et son regard dur.

-C'est des gens de ta famille? Si ils m'attaquent je les tues,désolée mais je ne me laisse pas manger par les moutons! C'est moi le loup dans l'histoire!

Elle lui sourit, désolée.

Aria releva sa robe jusqu'à ses cuisses et prit la longue lame accroché à un tissu autour de sa cuisse droite.

Elle releva la tête et souffla pour écarter une mèche.

"Des gens de ma famille ? Tueurs de vampire ? ..."

Il sentit pour la première fois en cinq années les larmes le lui montait au yeux.

"Aria, mon frère jumeau a était tué par un vampire, le reste de ma famille ignore tout des vampires, je ne parle jamais de lui ..."

Lui dit il avant de reprendre sa marche.

Il aller pleurer ? Non il ne le ferait pas.

Aria ignora totalement l'allusion à son frère.

Elle voyait bien qu'il n'était pas insensible à ce sujet, elle n'en parlerait pas.

Elle le suivit donc.

-Dit moi si c'est des amis... Je voudrais savoir si je dois faire attention quand je les tapes... Assez pour ne pas les tuer mais juste comme il faut pour les décourager!

Elle sourit avec absence.

Elle continua de marcher encore un peu et elle alla s'assoir sur la petite table qui était sur l'intersection entre deux couloirs.

"Ecoute des chasseur de vampire ne vont pas se découragé, tu sais que tu serais simple à tuer ? "

Il s'assis en face d'elle.

Jouant avec une lame. Faisant gaffe à ne pas se tailler.

"Aria, nous sommes peut être des humains, mais nous n'en restons pas moins dangereux."

Aria planta la lame qu'elle avait dans la main dans le bois tendre de la table.

Elle lui sourit.

-L'homme est le loup de l'homme...

Elle descendit vers lui avec un sourire de serpent.

Sadique et vicieuse.

-Tu sais Bonten moi je ne te tuerais pas et les autres non plus... De peur de faire une sorte de guerre entre chasseurs et vampires... Mais tout le monde n'a pas cette pensée!

"Il y a déjà eu plein de mort, ce n'est pas toi qui va causer une guerre Aria. La vie est constitué de la mort. C'est normal."

Lui dit il calme sur un ton posé.

Plein d'assurance, il fit glisser la lame entre ses doigts.

Jouant tranquillement avec.

Aria rigola.

-Dit parle sans savoir! Tu sais... En énervant les plus grands tu arrive vite à une démence ambiante!

Elle se redressa et lui tendit la main pour qu'il se relève.

Elle rigola et se pencha pour rependre sa lame.

Elle leva encore sa robe pour la ranger.

Aria s'essuya les mains en soupirant.

"Aria, tu n'aurais même pas poser un pied sur le territoire des plus grand chasseur que tu serais morte ... Crois tu vraiment que j'ai envie de te tuer ? "

Il planta la lame dans le bois lui aussi.

Avant de se lever et commencer à marcher vers la sorti.

D'un air fatigué.

Aria rigola.

-Moi seule? Non mais à plusieurs oui, mais mon but n'est pas de faire la guerre!

Elle prit la lame de Bonten et la rangea avec l'autre.

Elle le regarda partir.

-Tu veux me laisser toute seule?

Elle s'étonna elle même de la petite voix qu'elle avait.

"Non Aria, je ne vais pas te laisser seule. J'ai juste besoin de réfléchir a toutes les atrocités et douleurs, que j'ai eu ou que j'ai fait subir."

Il avait une petite voix lui même ce qui n'était pas dans ses habitudes.

Pour l'instant il ne pourrait pas parler de grand chose.

Repensant a tout son passé.