La vie est un jeu de rôle [Lena et Ashiko]

Sombre, froid, sans lumière, noir.

L'air alentour était lourd de poussière, étouffant presque irrespirable. Peut être es-ce du au nombreux de costume en mousseline étendu sur des cintre métallique rouillé, détérioré. Le plafond semblait s'affaisser peu à peu vers le parquet froids et vernis-planche de chêne un peu trop travailler par le temps-qui craquait a chaque mouvement voir même sens. Le chauffage avait du être éteins ou jamais allumer dans la petite salle des costumes où sur une marche de fer aux picot pointu était assis Ashiko. 

Une mèche de cheveux barrait son visage endormis avec douceur et fraîcheur donnant quelque chose de lumineux dans ce monde sombre en déposant sur la clair peau du vampire une ombre solitaire. Son corps parcourut de quelque frisson lui donnait un air innocent, presque enfantin. Plonger au plus profond de ses rêves, faisait bouger par moment ses lèvres claires semblant embrasser l'air et le repousser d'une simple action. 

Le corps à moitié allonger sur le sol paraissait être le seul soleil des lieux. Une lumière cacher derrière un rideau de noirceur. Une éclipse. 

Lena. Il avait surement mis un peu trop de temps ou en tout les cas un peu plus que les autres pour comprendre ce que représentait l'amour. C'était pas juste une émotion, une sensation c'était bien plus, c'était une façon de vivre ou de mourir. Ashiko ne rythmait ses journée que selon la présence de Lena, de ses envie même ses nuits était faite et dessiné grâce à elle. De rêves, de fantasme et parfois de cauchemar. Mais quoi qu'il arrive elle était toujours présente, de sa beauté, de sa bonté qu'elle seule était maître.

Lena venait d’arriver à la salle de théâtre, elle avait les joues rosies et le cœur qui palpitait rien qu’à l’idée de voir Ashiko. Sa vie avait littéralement changé depuis qu’elle avait laissé son cœur la guider droit dans les bras de son bien aimé. Elle laissait rythmer sa vie par leur amour et pour rien au monde elle avait envie de changer cela tant elle se sentait… combler… heureuse… non, en fait il n’y avait pas de mot assez fort pour qualifier ce qu’elle ressentait.
 
Elle venait d’entrer dans la salle de théâtre et du regard elle le chercha du regard,  mais ne le trouva malheureusement pas. Elle prit le temps d’observer l’endroit,  son regard scruta tous les sièges avant de se poser sur la scène. Elle trouvait que les théâtres avaient un certain charme et semblait juste pleins de mystère au point que ça paraît presque magique. Que cela soit l’un des grands théâtres majestueux ou juste les petites salles de théâtre qui ont plus de convivialité. Ses lieux renfermaient tant de secret, d’histoire et d’une touche de je ne sais pas quoi.
 
C’est en essayant de se souvenir la raison pour laquelle ils s’étaient donnés rendez-vous dans un tel lieu, qu’elle se remit à chercher après Ashiko. Elle s’avança dans la salle et marcha avec douceur dans l’allée laissant sa main effleurer le tissu pourpre des sièges. Une fois devant la scène Lena se mit à chercher une porte qui menait à une autre pièce mais tout ce qu’elle trouva c’était le petit escalier qui donna accès à la scène. C’est sans hésiter qu’elle s’élança pour y accéder.
 
Elle était face aux sièges, guettant après l’arrivée de son bien aimé mais toujours rien. Elle avait monté sur la scène par tentation et bizarrement elle se sentait plus importante un peu comme ci cela lui avait insufflé quelque chose en plus. Elle sourit avant laissait son regard se posait sur le rideau, le fameux rideau rouge qui lançait le début de toutes ses histoires qui prenaient vie sous les yeux émerveillés et passionnés d’inconnus.  Dévorait à présent par la curiosité elle se faufila derrière ses derniers et y trouva l’accès à plusieurs salles. Mais une, attira particulièrement son attention : la salle des costumes.
 

Elle poussa la porte doucement puis s’émerveilla dès l’instant  ou son regard se posa sur Ashiko. Il était déjà là, elle s’engouffra dans la petite pièce silencieuse avant de s’installer en face de lui. Elle ne voulait pas le réveiller et elle adorait le contempler, il ressemblait à un ange…

Un bruit l'avait sortie de son sommeil. Pas un bruit sourd ou désagréable. Non, juste la sensation d'être attendu, un froissement de vêtements, des pas doux et voluptueux mais rien de plus. Juste cette sensation de présence fantomatique. La porte en s'ouvrant avant laisser échappé un voile a la fois froid et lumineux mais a l'instant même où derrière sa bien aimé- il l'avait deviné a l'odeur- la porte c'était refermé, ils étaient rentré tout deux dans un gouffre chaud et intime. Une intimité tamisé et pourtant simplifier, ici dans une petite salle de costume. 

Elle était en face de lui, il n'avait pas voulu ouvrir les yeux conscient que c'était mieux ainsi.Elle n'osait pas le réveillé pour continuer a l'admiré dans son sommeil alors que lui ne voulait pas se réveillé pour qu'elle puisse profiter de cet instant simple, sans complexe. Il sentait le temps se forgé devenir un petit peu plus lourd a supporté, leur proximité était telle qu'il n'avait qu'une envie lui sauté dessus et goûté ses lèvres sucré. Mais se fruit goûteux était pour lui-pour l'instant- inaccessible.  

Depuis quelque temps il n'y avait plus qu'une chose qui l'animait, plus qu'une chose qui comptait dans sa misérable vie, Lena. Il y a quelque temps il ne se serait même pas préoccupé de son nom, de ses sentiments, son passé. Non, il se serait intéressé par son tour de poitrine ou par ses expérience sexuelle. Tout ça lui paraissait tellement loin, tellement futile...

Il écarta les lèvres, décidé a rompre ce charme qu'il trouvait un peu trop long. Sans ouvrir les yeux, il se leva et la pris dans ses bras. L'étreinte état légère par peur de la casser. Ses mains glisser dans son dos par des mouvements de vas et viens tout en légèreté. Le nez enfouit dans son cou, son souffle roulait sur la peau nu de la jeune fille. Il ouvrit doucement la bouche et y déposa un baiser long et délicat.

- J'ai failli vous attendre, petite princesse...

Lena s’était plongé dans sa contemplation, elle aurait pu le regarder ou plutôt l’admirer ainsi des minutes… non, des heures entière. Elle s’évader dans ses pensées en scrutant la moindre mèche de ses cheveux qui éclairait son doux visage, le moindre trait de son visage si parfait, ses lèvres qui frôle avec aisance la perfection… Tout chez Ashiko plaisait à Lena et pas seulement son apparence, elle aurait pu être d’un aspect moins plaisant cela ne l’aurait pas vraiment dérangé. Elle l’aimait pour ce qu’il était au fond de lui !
 
Ashiko ne réagissait pas encore à la présence de Lena, certaines filles auraient certainement trouvé cela long et l’aurait réveillé mais pas Lena. La présence de l’homme qu’elle aimait la suffisait amplement, qu’il dorme, qu’il soit dans ses songes, qu’il rit… peut importe du moment qu’elle pouvait le contempler à sa guise et sentir sa présence près d’elle.
 
Bien sûr, elle ne se plaignait jamais d’être le centre de son attention bien au contraire, les bras de son amour étaient le meilleur… Elle ne trouvait pas de mot pour qualifier ce qu’elle ressentait. Tout ce qu’elle savait c’est que dans ses bras elle se sentait comblé, heureuse, en sécurité, aimé… Et encore beaucoup plus de chose qu’elle trouvait juste inqualifiable.
 
Il s’était soudainement levé et en un rien de temps Lena était blottis au creux des bras d’Ashiko. Elle ferma doucement les yeux et savoura l’étreinte pleine de douceur qu’il lui offrait, comme à chaque fois son cœur accélérait embarqué dans une chamade rythmé d’amour. Son cœur jouait une mélodie douce et rapide, chaque battement un peu plus rapide prouvait tout ses sentiments. Les lèvres d’Ashiko se posèrent avec délicatesse sur la peau fine et douce de Lena. Ce fut aussi naturel que les battements de son cœur, ses joues rosirent doucement et son regard se mit à pétiller de mille feux.
 
-Je suis navré, j’ai été un peu longue je l’avoue.
 

Elle passa doucement ses bras autour de lui et commença à son tour à l’enlacer, chacun de ses gestes étaient amplis d’une grande douceur et chargé de tous ses sentiments. Elle était toujours ainsi extrêmement  sentimentale et elle avait le don de faire ressentir aux gens toute son affection.

Une veine spongieuse glissait en rythme sous ses lèvres. La douceur du geste lui rappelait ce qu'était être vivant. Avoir une horloge interne, un rythme, une percussion précise et rythmé. L'humain était a lui seul la plus belle des mélodies, un chant rappelant les longues nuit d'été, la chaleur du soleil. En comparaison un vampire était fait de silence et de ténèbres, tout chez eux étaient fait de glace, de pierre. Leur peau étaient dure, froide sans relief trop parfaite. Leur yeux n'avaient aucune lueur, aucune émotion. Tendis que leurs coeur lui était inexistant ou trop étouffé par la beauté de l'être en lui même qu'il en était oublier. 

-Je suis navré, j’ai été un peu longue je l’avoue.


La voix de sa bien aimé le sortie de ses rêveries. Il releva la tête hors de son cou et loin de la tentation qui assaillait son estomac. Une main posé sur sa joie, il hésita puis du bout des doigts traça une longue ligne tout de son long. Il aurait pus l'attendre des lustres, d'ailleurs même si elle venait a disparaître, il n'était pas sur de pouvoir refaire sa vie avec une autre femme... ou même un homme d'ailleurs. 

A cette simple pensé un nœud se forma a l'endroit même ou devait se trouvé son cœur. Un trou béant, un manque humain. Le simple fait de l'avoir loin de lui était une chose impensable. Une légende racontait que quand un vampire tombe amoureux c'est jusqu'à la fin, pour toujours. Ashiko n'avait jamais vraiment cru a cette vieille légende, pour lui l'amour ce résumant a une belle femme, un mec pas trop mal, le sexe et hop a la suivante. Enfin ça c'était avant. Avant d'avoir croisé son regard, avant de l'avoir fait sourire, avant d'avoir pus toucher sa peau, goûté ses lèvres sucré. Sentis son parfum....

- Tu es là maintenant c'est qui est le plus important.

Lena rougissait de plaisir, chacune de ses paroles et chacun de ses gestes avaient le don de la rendre « toute chose » comme elle le disait. Si elle le pouvait elle aurait passé des centaines de minutes, d’heures, de jours, d’années… à savourer chacune de ses douceurs. Malheureusement à l’opposer de son amour, elle était éphémère… un simple petit être faible qui semble destiné à survivre quelques années dans ce monde brutal, à se languir des choses et d’autres qui leurs sont inaccessible ou alors en leur possession pour une courte durée.
 
Ce que Lena savait c’est qu’elle ne pourrait pas être auprès d’Ashiko le vampire qu’elle aime, toute sa vie. Il était justement un vampire et pour lui le temps ne représenté rien, la durée de vie de Lena n’allait être qu’une parcelle de son existence. Enfin… s’il restait auprès d’elle le temps de la durée de sa vie, mais ça Lena en doutait fortement, au bout d’un moment elle ne sera plus dans la fleur de l’âge.
 
Lena secoua sa tête et sortit de ses sombres réflexions, le principal à ses yeux c’est qu’elle était dans ses bras pour le moment et rien d’autre. Elle se mit à sourire pour ne pas laisser paraître son passage de légèrement déprimant, elle n’aimait pas qu’Ashiko se fasse du souci pour elle.
 
-Oui, tu as raison ! Le principal c’est que je suis là.
 

Elle fit un léger mouvement et lui déposa un baiser au coin de la bouche juste avant de se blottir dans les bras si apaisants de l’homme qu’elle aime.