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| | [fanfiction]Je suis ton pire cauchemar | |
| | Auteur | Message |
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Ashiko Sheldon
Messages : 312 Point de force : 4 Date d'inscription : 16/09/2013
Feuille de personnage Histoire du Personnage: Caractère du personnage: Orientation sexuelle: Hétéro
| Sujet: [fanfiction]Je suis ton pire cauchemar Ven 15 Nov - 10:36 | |
| Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur les vampires, loup-garou et autres légendes du folklore. Oubliez et laissez vous bercez par ce chant macabre. Vous les entendez crier ? Vous sentez l'odeur du sang ? Non. alors ouvrez bien vos sens et laissez vous guidez... Bienvenu chère Bloodeur et Bloodeuse !!! Le prologue - Spoiler:
Il n'y avait que deux types de personne dans mon monde. « Les Surnaturel » doté de pouvoirs et d'une apparence souvient éloigné de ce que vous pouvez qualifier de réelle. « les naturelles » ce que vous croisez tous les jours dans la rue, qu'il soit humains, plante ou même animal. Les fées, sirènes, léprechaum et autres fessait partie de la famille des « surnaturel » bien qu'ils ne soient que des familier, protecteur de l'équilibre entre les races. Les vampires comme moi fessions partie du type « Surnaturel », nous étions dotés de capacité extra sensorielle et d'un physique plus que plaisant. Les lycans comme mon ami fessait eux aussi partie de ce genre. Il avait aussi les Anges... être ailé doter de pouvoir surpuissant et d'un physique que l'on ne peut même pas qualifier de beau, non la beauté à ce niveau-là n'est plus beauté, mais rêverie. Personnellement je n'en avais jamais vu, on entendait dire qu'il était en voit de disparition. Après le meurtre de ces royautés beaucoup d'entre eux on étais mis déchu et se sont vus devenir de simples humains. Cela fait maintenant 170 ans. 170 ans que la Geurre des Grands comme l'appelait les Apériens avait éclaté. 170 ans que les sous races se sont rebellé. 170 ans et pourtant il avait encore des rebelles. « Tuer le Grand roi ne leur avait pas suffi il fallait qu'il nous tue tous pour être satisfait », selon l'expression de mon frère pour désigner la situation dans laquelle nous nous trouvions. Nous tarderions surement pas à mourir, tuer lâchement par un Nascentis ou un Nephilim. Les Nephilim et les Nascentis, il ne restera plus qu'eux. Ces êtres mi-ange ou mi-vampire. Des demi-de quelque chose, des moitiés d'un truc et pourtant ils réussissaient à faire un tout. Nous allions mourir tôt ou tard comme les Anges. C'est ce que je pensais jusqu'à ce jour où elle est revenue...
Chapitre 1 /!\ Attention ce chapitre contient des scènes légèrement violente /!\ - Spoiler:
Le temps que je parvienne à l'entrepôt, j'étais trempé jusqu'aux os. Les Nascentis me pourchassaient, ils étaient trois, deux adultes et un enfant. Pourquoi faut-il qu'ils se reproduisent ? Dans un moment de panique, je pris mon téléphone. Coller contre la porte de l'entrepôt je tapais le numéro de Leigh, mon frère. Pas de réseau. T'entend de reprendre mon calme, je me concentrais sur les bruits extérieurs. Ils se rapprochaient. Deux doigts coller contre ma tempe je t'entais de contacter Castiel par télépathie, faculté que mon frère m’avais appris quelques années plus tôt, alors qu'il était en voyage pour Londres, prévoyant ! Me concentrant sur le lien invisible qui liait tous les esprits les un aux autres, je cherchais mon ami. Castiel ! Castiel j'ai besoin d'aide ! Rien le silence complet. Je regardais autour de moi, cherchant une arme improvisée. Dans un cliquetis macabre j'entendais les os des Nascentis craqués à chacun de leurs mouvements. Il avait beau avoir un peu de sang de vampire dans les veines ça restait des tas d'os sur pattes sans âmes. Lysandre tu m'as appelé ? Castiel je suis à l'entrepôt 411, code rouge ! Mes assaillants frappait la porte pour tenter de l'ouvrir. J'entendais les gémissements inhumains, des espèces de grincements de dents mélanger à des raclements de gorge. Sous l'effet de la panique je tremblais. J'avais beau être un vampire de sang pur je ne m'étais jamais battu seul contre des Nascentis. Et ce qui était sur c'est que trois contre un j'étais sur de perdre. Il me restait plus cas attendre la fin. Il n'était peu probable que Castiel arrive attend. Je m’assis contre le mur en face de l'entrée. La porte de l'entrepôt vient s'écraser contre le mur juste derrière moi. ça y est c'était la fin. Je me tournais vers ce qui allait m'achever. L'enfant devait avoir cinq ans, c'était une petite fille son visage me restera à jamais graver dans la mémoire. Elle avait des cheveux noirs comme l'encre, ses yeux étaient devenus pourpre dû à sa transformation. Un de ses parents avait dû se faire mordre, puis avait dû se nourrir de la pauvre petite. Elle devait être effrayé de voir un de ses géniteurs dans cet état, j'aurais voulu la sauver, j'aurais voulu revenir en arrière et empêcher ça, mais c'était impossible. Mon destin était maintenant entre les mains du temps. Étais-ce mon heure ? Ou ne l'étais-ce pas ? Apparemment pas, dans un éclair argenté la gorge de la petite fille fut tranchée net. Laissant sur son sillage un corps livide, rouge de sang et sans tête. Il avait fallu au minimum cinq secondes avant que le corps de l'enfant ne s'écroule à mes pieds. Les cinq secondes les plus longs de ma vie. Mais ils étaient là. Ils m'avaient sauvé. Mon frère, Castiel, Armin, Alexy et même Rosalya était présente. Alexy me fessait face, armé de son épée, la sirène venait de me sauver la vie.
-Faut se barrer de là ! s'écriait Castiel. Y en a d'autre qui arrive !
Le Lycan m'attrapais le bras et m'invitais à le suivre dans sa course. Nous étions sortis de l'entrepôt. La nuit était noire sans étoile même la lune n'était pas présente. Une nouvelle lune, un nouveau cycle lunaire. Les nuits comme celle-ci était les plus dangereuses, la magie noire était partout. Nous courions vers la forêt. Leigh avait fait monter sur son dos Rosalya. Nous avancions à une vitesse surnaturelle. Aucun œil humain ne pouvait nous percevoir. L'air était frais, on était en automne. Les feuilles mortes craquaient sous notre poids. Soudain Leigh s'arrêta brusquement. J'en fis de même. Regardant autour de moi, je commençais à paniqué. Nous étions encerclés. Des dizaines de Nascentis nous entouraient, nous piégeait. On ne pouvait plus rien faire. Catiel prit sa forme animale pour se préparer au combat. Sous cette forme, il me dépassait d'au moins quatre têtes. Sa fourrure était rêche et noir, ses yeux dorés luisaient comme de l'ambre. Il avait sorti ses griffes, ce préparant à combattre coûte que coûte. Alexy était au côté de son maître Armin. Rosalya s'était caché derrière Leigh, pauvre humaine qui ne peut rien face à ce destin tragique. Je m'agenouillais au sol traçant une rune de protection avec mon doigt dans la terre meuble de la forêt. Une main se posait sur mon épaule. Je me tournais vers mon frère, il me fit signe d'arrêter, sa ne servira à rien la rune sera effacée à la minute où elle sera tracée à cause du vent. Il avait raison tout était fini. Un grognement surgit, le signal de notre mise à mort. Un Nascentis s'approchait de moi. Je lui envoyais des coups de poing, il ne tressaillit même pas. Il était bien trop fort. Il me balançait du revers de la main contre un arbre. Ma tête ce fracassa contre le bois dure, du sang ruisselait le long de mon crâne. Je ne pouvais plus bouger. Je regardais avec peine Mon frère se faire lapidé, Alexy protéger Armin avec les peu de force qui lui restait. C'était notre fin à tous. L'odeur métallique du sang me montait à la gorge. Je serrais les dents. Pendants une courte seconde je me suis évanouie, mais quand j'ai ouvert les yeux j'étais loin de me douter de ce qui allait se produire. Le vent s'était arrêté de souffler. Il n'y avait plus un bruit. Les Nascentis étaient toujours là, debout, mais dos à moi. Ils regardaient en direction de la forêt. Je tournais les yeux vers la direction qui regardaient quand je perçu deux yeux verts énormes. Il y avait quelqu'un ! Je perçu une silhouette se détacher puis une deuxième, une troisième, une quatrième et une cinquième. Un petit groupe était là. Étais-ce des Nascentis ? Je ne l'espérais pas. Les yeux verts se rapprochaient de nous. C'était une femme, une femme magnifique. Ses cheveux bruns descendaient en cascade le long de son corps fin. J'avais le souffle coupé. Ses yeux étaient d'un vert artificiel, d'un vert électrique, je n'avais jamais vu des yeux aussi beau. Je regardais la scène. Ils s'approchaient de nous. La jeune femme leva sa main dans un signe d'arrêt.
-Grégor ! -Tout de suite my lady...
Le jeune homme aux cheveux châtains lui fit une révérence avant de s'envoler dans le ciel d'une simple enjambé. La jeune femme s'approchait un peu plus prêt encore. Elle était vêtue d'un pantalon en cuir noir surplombé par des cuissardes à talons aiguille. Elle avait noué son t-shirt noir pour laisser apparaître son ventre musclé. Un tatouage serpentant le long de son flanc, une rose, une rose noire. Je l'ai déjà vu quelque par ce tatouage. Impossible de me souvenir où. Un foulard rouge entourait son cou.
-Il y en a d'autre Lady.
Une jeune femme était rendue à sa hauteur. C'était une sirène. Elle avait les cheveux et les yeux bleus. Cette particularité était le seul moyen de reconnaître une sirène d'un être humain normal toujours les cheveux et les yeux bleus. Comme un vampire avait ses crocs et un ange avait ses ailes.
-Alors, ou vas les faire venir !
La jeune femme aux yeux verts approcha son poignet de ses lèvres. Laissant apparaître des crocs acérer. C'était un vampire. Le sang coulait le long de son bras. Elle laissa les gouttes s'effondrer contre le sol. Cerise. Son sang sentait la cerise. Soudans une meute de Nascentis sortir des buissons. Je n’ai eu le temps de percevoir qu'un simple trait rouge. Du sang giclait de partout. Les corps s'écroulaient un par un. La jeune femme aux yeux verts était recouverte de sang. La pointe de ses cheveux de jais était maintenant rougie par le sang. Elle passa sa langue à la commissure de ses lèvres léchant le sang qui si était glisser. Il ne restait plus qu'un Nascentis, un homme, une quarantaine d'année, il avait l'air effrayer. La jeune femme s'approchait de lui, le prit par le col bac et le plaqua contre le tronc d'un arbre.
-As-tu quelque chose à ajouter avant que je t'achève ? -Q-Qui êtes-vous ? -Ton pire cauchemar ! Crève !
Elle lui avait ordonné et il lui avait obéi. Les battements de son cœur s'étouffait et le corps s'effondra au sol. Elle se tournait vers moi. Ses yeux verts n'étaient pas ce d'un simple vampire, non ce n'était pas un vampire. Elle détacha son foulard. Le vent était revenu. Elle laissa son foulard s'envoler et d'en un envole de papillons noir elle disparue comme si elle n'avait jamais été là.
Chapitre 2 - Spoiler:
De Wolf Walnut au lycée Sweet Amories, il n'y avait que huit blocs à parcourir. Je n'avais pas reparlé de ce qui s'était passé la nuit dernière à mon frère. Je savais qu'il les avait vus lui aussi, d'ailleurs on les avant tous vu. Ce groupe et cette femme aux allures de vampire sans pour autant en être un. Elle était quoi au juste ? Elle avait des crocs de vampire et pourtant son regard était bien trop luisant, luisant comme ceux d'une fée, oui c'était des yeux de fée. Etais-ce un genre de sentinelle ? Une sentinelle avec des crocs de vampire. Impossible. Et ce tatouage, cette rose noire qui serpentait le long de son flanc je l'avais déjà vu et ce qui était sur c'est que je ne l'avais pas vu sur un vampire ou une fée. Non dans un livre je l'avais vu dans un livre !
Nous sommes entrés sur le parking du Lycée. Leigh se gara sur notre place habituelle. Place 001, réservé au plus populaire du lycée. C'était notre privilège à nous, les vampires. Les jeunes humaines nous avaient désigné l'an passée comme les plus beau mecs du monde, « bien plus beau que Robert Pattinson de Twilight » celons les dire de Charlotte. Quoi de plus normal, comparer le physique d'un simple humain à celui d'un vampire était une insulte à tout être surnaturel. Il fessait beau, il n'y avait pas un nuage dans le ciel. Effacez cette mauvaise idée que vous vous faites sur nous les vampires. Non, nous ne craignions pas le soleil, nous n'avions pas non plus besoin de lapis lazuli, mais par contre nous craignions l'argent. Ce métal nous brûlait la peau et nous empoisonnait. Rien que dit songé j'avais les poils qui se hérissaient. A Sweet Amories, le premier jour des classes suivaient un déroulement inaltérable. Les profs, que vous connaissiez tous pour les avoir croiser dans les couloirs l'année dernière, avaient décrété au premier coup d'oeil si vous étiez stupide ou intelligent. Moi, j'étais intelligent parce que mon frère était premier de classe et qu'il dirigeait en parallèle, la plus grande boutique de mode du quartier. Castiel lui était stupide parce qu'il avait tenu tête à Mademoiselle Church dès son premier jour de cour. Soi disant qu'elle avait fait une faute à je cite « Pénitence » qu'elle avait écrit « Pénitance » sans doute une faute de frappe, mais elle n'avait jamais voulu l'avouer. Intelligent, j'avais des bonnes notes ; stupide, Castiel en avait des mauvaises. Malheureusement se n'était pas toujours vrai. Un jour en cours de littérature française, le prof nous avaient donné un devoir sur « Les Misérables de Victor Hugo », j'avais déjà lu le roman quelques années plus tôt, je n'avais donc pas pris la peine de le relire. Logique. J'avais tout oublié, à croire que ma mémoire c'était mis en mode pause ce jour-là. Serte j'aurais pu lire les réponses dans le cerveau d'Iris ma voisine, mais cela aurait été bien trop facile. Je me suis installé à côté de Castiel pour le cours de mathématiques. Il s'était endormi sur sa table, sitôt je m'étais assis, il s'était réveillé à croire qu'il m'attendait avec impatience.
-Tu as entendu, y a une nouvelle ! -Non, tu la vu ? -Non, mais si ça se trouve c'est la meuf ultra canon qu'on a vu hier.
Sur ces mots il s'était rapproché de moi, pour me le chuchoter à l'oreille.
-Prend pas tes fantasmes pour des réalités Cast'!
Il s'était brusquement relevé de sa chaise.
-Quel mec ne voudrait pas l'avoir dans son lit ? Attend je suis sûr que toi aussi ça ne te dérangerait pas que ce soit elle la nouvelle !
Serte j'aimerais bien la revoir pour qu'elle puisse me dire qui elle est, mais de la, à dire que je voudrais la mettre dans mon lit, c'était un peu trop. M. Lycoln, était rentré dans la classe. Tous les élèves étaient retournés à leur place.
-Bien le Bonjour, je pense que vous êtes déjà au courant nous accueillions une nouvelle élève aujourd'hui, donc je vous fais confiance pour être accueillant et aimable avec elle. T'inquiète pas pour sa Lycoln, je vais bien m'occuper de son cas ! On avait pris l'habitude avec Castiel de se parler par télépathie pendants les cours. Mauvaise habitude sans doute. Quelqu'un frappa à la porte de la petite pièce.
-Entrée Mademoiselle, je vous pris !
Une jeune fille se tenait au seuil de la porte. Elle avait les cheveux bleus et les yeux bleus. Une sirène. En effet c'est la fille d'hier Cast' mais pas celle que tu pensais désoler ! Une expression de défaite ce lisait sur son visage. Il était fort déçu de ce qui se présentait devant lui.
-Voulez-vous bien vous présentez mademoiselle ? Elle s'approcha de Lycoln et se tourna vers la classe. -Bonjour je m'appelle Cristal, je viens d'Australie. Pour ce qui se pose la question, elle se tourna vers nous, j'habite le manoir des Strange.
Pendants un court instant j'ai cru voir ses yeux changer de bleu en vert, on aurait dit que j'avais en face de moi la femme d'hier, comme si elle s'adressait à moi à travers Cristal. Lycoln lui donna un livre pour qu'elle puisse suivre. Elle se tourna vers nous, nous scrutant d'un regard gêné, s'avançant vers nous, elle s'installa à la table juste en face.
À la fin des cours, tout le monde m'attendaient devant la voiture, tout le monde sauf Castiel qui lui avait prit sa moto. Sa seconde femme comme il la nommé si bien, mais moi je n'avais encore jamais vu la première. La radio était en marche. Ce qui ne présageait rien de bon. Leigh démarra la voiture, se dirigeant vers la forêt. Quand la radio était allumée, il ne valait mieux pas parler, ni même faire un seul bruit. Mon frère était préoccupé et c'était sa façon de l'exprimer. Pendants que Bach fessait grincer les cordes de son violon sur Canon de Pachelbel, moi je regardais le paysage s'endormir peu à peu dans le noir. La nuit n'allait pas tardé à tomber. L'orée de la forêt était tentée de rouge. C'était un spectacle splendide. Je pris mon carnet et commençais à écrire quelques proses.
Arbre, terre Veine et sang La fin approche Les loups hurlent
Vent, eau Cris et solitude Le glas sonne La cloche tremble
Terre, bois Os et larme La fin est là La veuve en pleur.
Nous étions arrivés devant le manoir des Strange. Mon frère avait beau avoir 854 ans, il était très à cheval sur les règles. Et la Cristal et sa clique en avaient enfreins une, « Ne jamais s'installer sur un territoire de vampire sans y avoir été convié » Ils allaient passer un sale quart d'heure, à part si mon frère leurs arrache la tête avant. Bach avait arrêté de faire grincer son instrument, nous descendions de l'auto. Alexy avait sortie son Gleich. C'était une arme très puissante qui avait été forgé il y a des centaines d'année par les meilleurs Léprechaums du pays. Elle était constituée d'orichalque, de bois de frêne blanc et de poussière d'étoile, aussi connu sous le nom de poussière de fée. Sa forme originale était un sabre, mais elle pouvait prendre n'importe quelle forme. Alexy l'avait hérité de son père qui était un gardien de la famille royal, il avait malheureusement périe l'or de la Guerre des Grands. C'était un bon soldat et il était mort en véritable héros. Nous étions devant un portail en fer forgé noir abimé par les intempéries. Devant moi, sur les flancs de la colline, la forêt s'étendait telle une tache d'encre. Le manoir surplombait toute la ville et la campagne environnante. Perché sur un monticule de terre, on aurait cru cas n'importe quel moment, d'un seul coup de vents, il aurait pu s'écroule. Les enfants avant raison de l'appeler « la maison aux vampires » parce que si une demeure devait porter ce nom la c'était bien celle-ci. Même moi elle me foutait les jetons, il ne manquerait plus que des chauves souries sorte des fenêtres et je me barrerais en courant. Leigh s'approcha de la grille et d'une main qui manquait un peu d'hésitation à mon gout, l'envoya volé dans les airs. Il avançait sur le chemin en terre d'un pas déterminé, nous le suivions sans poser de question. Un épistyle dominait l'entrée, des symboles et hiéroglyphe y était graver. Un symbole attira mon attention, une rose. Un anneau de laiton était agrippé à ce qui ressemblait à des crocs, de plus en plus glock cette histoire. Mon frère n'avait pas eu le temps de saisir l'anneau que la porte s'ouvrit d'elle-même sans un bruit. Nous avancions sur le seuil de la porte, étrangement un flot de lumière réussissait tant bien que mal à s'infiltrer à l'intérieur perçant les feuilles de lierre qui jonchaient les fenêtres. Le parquet était couvert de poussière et autres débris. Je marchais sur la pointe des pieds, cela réduisant d'au moins cinquante pour cent les chances qu'elle se casse sous mon poids. Un craquement se fit entendre à seulement quelque mètre de moi. Je me tournais vers le bruit. Un immense escalier se dressait devant moi, entièrement en bois. Je levai les yeux doucement lorsque je la vis. La jeune femme et ces prunelles vertes étaient là, devant moi à nous regarder sans un bruit. Contrairement à la nuit dernière elle ne portait pas un pantalon en cuirs ni même des cuissardes à talons, non elle était simplement vêtues d'une longue robe noire et de son foulard rouge. La fenêtre derrière elle était brisée, laissant la brise du crépuscule venir caresser ses longs cheveux qui s'envolaient à ce contacte.
-Que nous vos l'honneur ?
Un jeune homme était à coter de Leigh, les bras croisés, il s'adressait à mon frère. Si j'ai bonne mémoire il s'appelait Grégor. Nous étions encerclés. Cristal était à coter de Castiel à ma gauche, un homme brun les yeux bleus étaient à côté d'Alexy vu sa puanteur c'était un Néphilim, une petite fille aux cheveux blanc nous barrait la sortie. Nous ne pouvions pas sortir, ni même bouger. Rosalya c'était agrippé au bras de Leigh.
-De quels droits vous vous installez sur mon territoire sans mon autorisation !
Leigh avant insister sur les « mon ». La jeune femme aux yeux vert sauta du haut de l'escalier et en un salto majestueux atterries à quelque centimètre devant mon frère.
-C'est votre territoire ? -A moi et à toute ma famille ici présente !
La jeune femme eu un rictus.
-Je vois, le chef, le frère, le copain, le poison rouge, le chien de garde et... et le garde manger.
En nous listant, elle nous avait regardé un par un, pour souligner ses propos.
-Qui tu traites de chien de garde ?! S'esclaffa Castiel.
La jeune femme se tourna vers le lycan, et tout en le regardant dans les yeux, elle poussa un rugissement dévoilant ses crocs immaculé. Mon ami eu un mouvement de recule.
-Bien...reste à ta place sac à puce.
Le regard de Castiel était perdu dans le vide, elle l'effrayait clairement.
-De quels droits insulté vous ma famille, sur mon territoire ?! -De quels droits vous m'interdisez de vivre chez moi ?
Elle montra du doigt un symbole gravé dans le bois de la porte derrière nous. Deux paires d'aile. C'était donc un ange.
- Vous n'allez tout de même pas essayer de me faire gobé que vous êtes un ange ? -C'est une preuve que vous voulez ?
Presque aussitôt, la demeure a violemment tremblé. Les volets à claire-voie se sont ouverts et refermés avec fracas laissant sur leur sillage des bouts de bois éclater. Le tonnerre à soudainement gronder, la pluie tombait avec une telle violence que l'on aurait dit des grêlons. La température avait baissé d'au moins six degrés. Les quelque meuble qui y avait heurtaient les murs. Le vent qui s'engouffrait par les fenêtres venait tourbillonner autour de la jeune femme. La puissance du vent était telle que j'avais du mal à tenir debout. Je n'avais jamais vu ou entendu un tel vacarme. On aurait cru que le vent hurlait.
-Stop ! C'est bon je te crois ! Le silence et le calme revient. D'un seul coup tout s'arrêta. -Très bien, passons aux présentations, Le nephilim c'est Marcus, Le vampire c'est Gregor, La sirène c'est Cristal, La petite Fille c'est Ewilan et moi… et moi je suis Angelus.
Chapitre 3 - Spoiler:
J'étais assis sur une chaise, le plâtre des murs s'effritait, imbibé par l'eau. On était tous les deux. Elle et moi. La lune était déjà montée haut dans le ciel. Il n'y avait pas un bruit. Le silence le plus complet. Elle était en face de moi sur un fauteuil. Je ne voyais que ces prunelles vertes. Il fessait sombre. Trop sombre. Mes pieds baignaient dans ce qui ressemblait à de la boue. Une puanteur d'égout se propageait dans la pièce. Il n'y avait rien, pas un souffle de vents, je ne percevais rien. Le néant.
-O-Où on est ? -Dans mon entre.
Sa voix était roque. Elle me fixait. Je ne me sentais pas en sécurité. J'essayai de bouger mes pieds. Impossible. Ils étaient attachés par une ficelle à la chaise. Panique. Il fallait que je bouge de là et vite. Elle me tenait, elle m'avait piégé. J'étais maintenant à sa merci. Qu'allait-elle me faire ? Mon coeur battait tellement fort qui m'en fessait mal. Je sentais des larmes couler sur mes joues. La chaise tomba. J'avais beau avoir une force inégalable, je ne parvenais pas à retirer ces foutus noeuds.
-Et si on jouait au chat et à la sourie.
Ce n'était pas une question, mais une affirmation et la sourie c'était clairement moi. La ficelle ce détacha de mes pieds. Je la regardais. Elle me sourit. Je partais en courant. Je ne voyais rien. Je n'avançais pas, je me fatiguais beaucoup trop vite c'était comme si je courais dans... dans de la boue. J'avais de la boue jusqu'au genou. Ma respiration était haletante. Je courais le plus vite que je pouvais. Elle arrivait. Je la sentais. Cerise. Elle était devant moi.
-Sais-tu pourquoi un chat adore torturer une sourie ? -Q-Que...Q-Qui est tu ? -Mauvaise réponse.
Elle s'approcha de moi, m'attrapa par le cou et me plaqua contre un mur. Elle était collée contre moi, me regardant dans les yeux. Je tremblais. Elle allait me tuer c'était certain. Mon front était fiévreux. Je tentai une dernière question.
-Q-Qui est-vous ? -Je suis ton pire cauchemar !
Elle s'approcha encore plus près de moi. Ouvrant en grand sa gueule dévoilant ces crocs acérer. Un rugissement effrayant sorti de sa gorge. Ces crocs transperçaient ma gorge. Je hurlais de douleur. Du sang gisait de mon cou. Elle buvait goulument mon sang. Les battements de mon coeur s'étouffaient. Mes jambes se dérobaient. Tout s'arrêta.
Mes yeux se sont posés sur une tache de lumière blême qui transperçait le noir. J'ai perçu le chant lointain d'un oiseau. Se devait être le matin. Je devais être dans ma chambre. Cette dernière était étouffante et humide. Pourquoi ma fenêtre était-elle ouverte ? J'avais mal à la tête. Je me suis assis sur le coter de mon lit. Le rêve s'est estompé. J'ai fixé le parquet, de la boue le recouvrais. Dans un geste de panique je courais vers la salle de bain. Face à mon reflet, je n'en croyais pas mes yeux. J'étais habillé, mais surtout recouvert de boue. Une odeur émanait de mes vêtements. Cerise. Sous la stupéfaction je me suis rapproché un peu plus près du miroir. Découvrant mon cou, je vis de petits trous à peine visible dû à la cicatrisation accélérer. Je ne l'avais pas réveillé, elle m'avait réellement mordu ! J'avais envie de vomir. J'enlevai mes vêtements avec précipitation. Me glissant dans la petite douche, je laissais l'eau couler sur mon corps. Qu'est-ce qu'il m'arrive je deviens fou ou quoi ? Faut que je pose la question à mon frère que je lui en parle. Ma désistions était prise. Après m'être doucher et habiller je suis descendu au salon. Mon frère et Armin était déjà là. Je prit une grande inspiration.
-Leigh ? Es- ce que l'on peut parler ? -Si c'est pour loupé les cours avec Castiel c'est non ! -Non...Non c'est à propos d'Angelus... -Vas-y je t'écoute !
Il s'était tourné vers moi adossé à l'évier.
-Cette nuit j'ai fait un rêve enfin plutôt un cauchemar... il y avait Angelus, on était dans une pièce pleine de boue et elle m'a mordu. Ce matin en me réveillant j'étais habillé, il y avait pleins de boue partout et...et j'avais des traces de croc sur le cou.
Leigh me regardait d'un air, pas étonner du tout.
-Mmm... Elle me semblait bizarre cette fille. -Quoi c'est tout ce que ça te fait ? Je me suis réveillé avec une morsure et toi tout ce que tu trouves à dire c'est elle me semblait bizarre ?
J'étais énervé. Il ne me croyait pas et en plus il se foutait de moi.
-Moi aussi j'ai fait un rêve bizarre ou plutôt une vision. Armin me passa une poche de sang. Angelus nous cache quelque chose. -Qu'est-ce qu'il te fait penser ça Armin ? -Elle à des crocs Leigh ! Ce n'est pas un simple ange ! -Elle à des crocs et alors ? Ça veut juste dire quel est très puissante. -Tu veux dire comme un Apérien à des yeux rouges et un Ancêtre à une transformation totale en loup ?
Les Apériens sont composés des plus puissants vampires c'est eux qui dirige ce que l'on peut appeler « La banque de sang » ils sont chargés de trier les bons donneurs des mauvais. Médecins ou infirmière sont souvent leurs couvertures auprès des humains et oui vous ne verrais plus jamais votre médecin de la même façon. Les Ancêtres quant à eux sont les plus puissants loups-garous, une des plus puissantes races, pour ne pas dire la plus puissante. Des rumeurs disent que c'est eux qui dirigent dans l'ombre les Nephilims et les Nascentis pour prendre le pouvoir sur les Anges. Je pense que s'ils voulaient réellement prendre le pouvoir, ils l'auraient fait il y a bien longtemps, Le royaume est tellement bancal qu'il suffirait de tuer la princesse. Mais bon tuer un sang royal doit être quand même assez complexe.
-Oui. -Leigh qu'elle soit un ange est une chose, mais que tu insinues qu'elle soit de sang royal est juste impensable ! -Je n'ai pas dit qu'elle était de sang royal, j'ai dit qu'elle était puissante beaucoup de vampire on les yeux rouges sans pour autant être des Apériens !
Mon frère avait raison elle pouvait très bien avoir un pouvoir très puissant, ce qui expliquerait ses crocs.
Après les cours, une partie du gymnaste était réquisitionné par le club peinture. Notre entraînement de basket sait donc dérouler sur une petite partie de terrain. La salle avait beau été refaite l'an passé, il y avait déjà des fuites d'eau au plafond et des lézardes serpentaient les murs. Ces inconvénient mis à part, on avait pu commencer l'entrainement. Tout un pans de mur était fait en bais vitre ultra épaisse, ce qui donnait une vu plongeante sur le parking du lycée. Aujourd'hui j'étais en forme, dix tires, dix paniers. Castiel était vert, lui qui d'habitude me nargue avec ses trois points, aujourd'hui c'était moi le boss. Hop ! Onze. A croire qu'il me suffisait de regarder l'anneau pour que le ballon se glisse dedans. Il y avait des jours comme ça, c'était rare, mais il y en avait. Castiel dribblait, de plus en plus fort à chacun de mes paniers, preuve qu'il était vraiment agacé. Hop ! Et un autre. Castiel grogna et a fait rebondir son ballon encore plus brutalement. Retenant un sourire, j'ai jeté un regard sur le parking. J'ai aperçu une silhouette féminine. Elle était en face d'une voiture noire, une capuche sur la tête. Elle a tourné la tête et je les vu. Angelus avec ses prunelles vertes. Je l'ai distinguée qui me fixait des yeux. Enfin, c'est l'impression que j'ai eue. Le ballon m'a échappé des mains. Elle est montée dans la voiture et s'est éloigné. C'était le moment où jamais de lui parler.
-Cast' passe moi les clés de ta moto ! -Non, non mec je ne te laisse pas allez voir cette barge ! -Donne tes clés et pose pas de question !
Je m'étais approché de lui et dans un grognement à peine audible je lui avais dévoilé une paire de dents acéré. Il me jeta ses clés.
-Fait gaffe à toi mec !
Chapitre 4 - Spoiler:
J'étais devant la porte d'entrée du manoir des Strange. Je ne percevais aucun bruit ni à l'extérieur ni à l'intérieur. Je me risquais tout de même a entré. Je posai ma main sur le bois vieillie et froid de la porte. D'un geste hésitant je poussais délicatement la porte. Non pas que j'avais peur, mais plutôt pour ne pas la faire tomber. En effet elle n'était tenue que par deux vieilles charnières métalliques qui grinçaient comme une vielle femme arthritique. Je pouvais apercevoir le capharnaüm qu'avait produit Angelus. La plus part des fenêtres étaient brisées, les meubles étaient quant à eux dans un état pitoyable. Je m'avançais sur la pointe des pieds comme je l'avais fait auparavant. Le parquet ne m'inspirait pas du tout confiance. Le vent s'était levé, balayant la poussière qui ensevelissait la demeure tout entière. Bientôt j'arrivais dans une petite pièce. Un salon. Le même que celui de mon rêve, sans la boue. La nausée me montait. Il fallait que je sorte d'ici. Je pris mes jambes à mon cou, mais trébucha malgré moi sur... sur une queue. Un rugissement se fit entendre, fessant par la même occasion tremblée les murs du manoir. Un lynx blanc se dressait devant moi, me montrant un dentier plus que convaincant. Ses yeux étaient d'un bleu comparable au lagon. Son regard n'était pas celui d'un animal, il ressemblait plus à celui d'un humain. Je me relevais et déguerpis de cette maison de fou le plus vite que je pus. Démarrant en trombe la moto de mon ami, je repensais à cette journée. D'abord, j'avais fait ce rêve ou Angelus me... Je n'osais même pas y repensé tellement ça me répugnait, après que je l'ai vu sur le parking du lycée et maintenant le manoir avec ce lynx c'était trop pour une seule journée.
Arriver à la maison, je remarquais que mon frère était absent. Je montai directement me coucher. J'étais lassé et fatigué de cette journée d'épouvante. Je pris le petit recueil de citation qui était posée sur ma table de nuit et commença à le feuilleté. J'étais passionné depuis ma plus tendre enfance par les grands écrivains humains. Non pas, que les écrivains vampires n'était pas intéressant, mais il était, comment dire ennuyeux. Avec eux vous aviez l'impression que la vie ce résumait par le sexe et le sang. Que de plaisir charnel. Dans ce genre d'ouvrage le vampire était vu comme un objet sexuel comparable à un vulgaire succube. Serte on prenait notre pied, si je puis dire à boire du sang de jeune demoiselle tout juste dépucelé, mais ce n'est pas la peine d'en faire des éloges. Je trouvais ça déplacé et humiliant envers nous autre vampire. Je commençai ma petite lecture et m'endormis sur une citation de William Shakespeare. « Gémir sur un malheur passé, c'est le plus sûr moyen d'en attirer un autre. » Je ne savais pas encore à quel point ces mots étaient vrais.
J'étais assis sur une chaise, le plâtre des murs s'effritait, imbibé par l'eau. On était tous les deux. Elle et moi. La lune était déjà montée haut dans le ciel. Il n'y avait pas un bruit. Le silence le plus complet. Elle était en face de moi sur un fauteuil. Je ne voyais que ces prunelles vertes. Il fessait sombre. Trop sombre. Mes pieds baignaient dans ce qui ressemblait à de la boue. Une puanteur d'égout se propageait dans la pièce. Il n'y avait rien, pas un souffle de vents, je ne percevais rien. Le néant.
-O-Où on est ? -Dans mon entre.
Sa voix était roque. Elle me fixait. Je ne me sentais pas en sécurité. J'essayai de bouger mes pieds. Impossible. Ils étaient attachés par une ficelle à la chaise. Panique. Il fallait que je bouge de là et vite. Elle me tenait, elle m'avait piégé. J'étais maintenant à sa merci. Qu'allait-elle me faire ? Mon coeur battait tellement fort qui m'en fessait mal. Je sentais des larmes couler sur mes joues. La chaise tomba. J'avais beau avoir une force inégalable, je ne parvenais pas à retirer ces foutus nœuds.
-Et si on jouait au chat et à la sourie.
Ce n'était pas une question, mais une affirmation et la sourie c'était clairement moi. La ficelle ce détacha de mes pieds. Je la regardais. Elle me sourit. Je partais en courant. Je ne voyais rien. Je n'avançais pas, je me fatiguais beaucoup trop vite c'était comme si je courais dans... dans de la boue. J'avais de la boue jusqu'au genou. Ma respiration était haletante. Je courais le plus vite que je pouvais. Elle arrivait. Je la sentais. Cerise. Elle était devant moi.
-Sais-tu pourquoi un chat adore torturer une sourie ? -Q-Que...Q-Qui est tu ? -Mauvaise réponse.
Elle s'approcha de moi, m'attrapa par le cou et me plaqua contre un mur. Elle était collée contre moi, me regardant dans les yeux. Je tremblais. Elle allait me tuer c'était certain. Mon front était fiévreux. Je tentai une dernière question.
-Q-Qui est-vous ? -Je suis ton pire cauchemar !
Elle s'approcha encore plus près de moi. Ouvrant en grand sa gueule dévoilant ces crocs acérer. Un rugissement effrayant sorti de sa gorge. Ces crocs transperçaient ma gorge. Je hurlais de douleur. Du sang gisait de mon cou. Elle buvait goulument mon sang. Les battements de mon cœur s'étouffaient. Mes jambes se dérobaient. Tout s'arrêta.
Je me réveillais en sursaut. J'étais en sueur. Le même rêve encore, je deviens fou ou quoi ? Je me précipitais vers la salle de bain. Il y avait encours deux petits trous. Je retirais mes vêtements pleins de boue et entra dans la douche. Qu'est-ce qu'il n'allait pas chez moi ? Pourquoi je fessais ce foutu rêve. A chaque fois que je fermais les yeux je voyais son visage et ses crocs dégoulinant de sang de mon sang. Je pris une serviette me l'enroula autour de la taille et quitta la petite pièce. Rendu dans mes appartements, j'enfilai un pantalon noir et je sorti sur le balcon.
-Je n'y suis pour rien.
Je me figeais. Cette voix je ne la connaissais que trop bien. Angelus. Elle était là assis sur garde-corps regardant l'horizon au loin. Il était deux heures du matin, la nuit était noire d'encre. Le balcon avait vu sur la vallée. Je venais souvent me réfugier là quand j'étais petit. Quand mes parents étaient encore en vie et qu'ils me grondaient parce que j'avais oublié de faire tels ou telle chose. Cet endroit ressassait des souvenirs douleurs et nostalgiques.
-Q-Qu'est-ce que tu fais ici ?
Elle se tourna vers moi le sourire aux lèvres.
-On se tutoie maintenant, c'est nouveau ? -Qu'est-ce que vous faites ici ?
J'avais accentué le « vous » volontairement. Elle ne prit pas la peine de me répondre et changea de sujet.
-Tu as des questions à me poser, je suis là alors, pose les moi. Elle avait reporté son attention sur l'horizon. -D-De quoi tu parles ? -Ton frère est venu me voir tout à l'heure et d'après lui tu aurais fait un rêve étrange, il m'a accusé d'avoir manipulé ton inconscient, alors je suis venu ici pour te dire que ce n'étais pas moi. -Ah... -Tu sais, tu n'es pas le seul à faire des rêves bizarres en ce moment. Moi aussi je fais des rêves semblables au tien, enfin quand j'arrive à trouver le sommeil. Je suis là pour répondre à toutes les questions que tu peux te poser alors vas y, je t'écoute.
Elle me tendait une perche, je la saisie immédiatement.
-Très bien, pourquoi tu as envoyé Cristal à Sweet Amories et ne me dis pas que c'est pour son dossier scolaire, je sais très bien que c'est une sirène et...
Elle me coupa, se tournant de nouveau vers moi. Elle me fixait avec un sourie aux lèvres. Elle me déstabilisait.
-Pour vous surveiller, pour te surveiller.
Elle avait accentué le « te ». Elle retourna son regard vers le paysage. Pourquoi me surveiller moi ?
-Pourquoi tu as des crocs ? -J'ai envie de te répondre que c'est génétique, mais je doute que cette réponse te suffise donc je vais te dire que ça doit être parce que j'ai un pouvoir un peu plus puissant que la normal.
ça me fessait de belles jambes ! C'était la même réponse que celle mon frère.
-Bois-tu du sang de vampire ? -Oui.
Je faillis tressaillir face à cette réponse. Je t'entai une dernière question.
-M'as-tu mordu ? -Non, elle se tourna vers moi. Jamais je ne te ferais de mal, tu es bien trop important.
Ses prunelles vertes étaient vissées dans mon regard. Je ne pouvais pas la quitter des yeux. Je n'avais pas remarqué jusque là, mais elle portait la même robe que le soir dernier. La lune formait une aura blanche autour d'elle. Elle était magnifique.
-Je vais y aller maintenant.
Elle se leva sur le garde-corps se tourna vers moi. Elle me sourit et ce laissa tombé en arrière dans le vide. Je me précipitais vers elle pour la rattraper, mais il restait d'elle qu'une nuée de papillons noirs.
Chapitre 5 /!\Attention ce chapitre peut comporter des scènes violente /!\ - Spoiler:
Ça faisait déjà plusieurs semaines que je n'avais pas revu Angelus. Pourtant, chaque soir je refaisais le même rêve. Chaque soir, j'étais dans cette pièce, seul avec elle. Chaque soir, ma chaise tombait. Chaque soir, elle me courait après. Et comme un rituel, je me réveillais tout le temps entouré de boue et avec deux traces de croc sur le gorge. C'était devenu une habitude de regarder ces crocs juché mon cou. Tous les matins, je les regardais jusqu'à ce qu'ils s'effacent. Ça ne durait jamais longtemps, mais assez pour que Rosalya me hurle de sortir de la salle de bain. Elle avait beau se plaindre à Leigh qu'elle n'aurait jamais assez de temps pour se préparer, moi je m'en contre fichais. Tout ce qui comptait c'était ces petits trous et ça je pense que mon frère l'avait compris. Jamais il était venu me déranger pendant ma contemplation. Cristal continuait de venir en cours tous les matins. Je m'étais un peu rapproché d'elle. Elle était gentille, on avait même échangeait nos numéro de téléphone. Les sirènes ne peuvent pas utiliser la télépathie. Je ne lui avais toujours pas parlé de ce qu'Angelus m'avait dit. Pourquoi me protéger moi ? Pourquoi je suis important ? Ces questions ne cessaient pas de me trotter dans la tête, accompagnée de l'image d'Angelus. J'étais dans ma chambre, allongé sur mon lit quand Leigh est venu me chercher en trombe. Castiel avait disparu.
Le matin même on a retrouvé des cadavres de mouton noire sur la place principale de la petite ville. Rendu sur les lieux j'ai pu constater le désastre, des corbeaux dévoraient déjà la charogne. Les fleurs des parterres avaient été arrachées et placé en cercle autour des carcasses animales. Des lanternes étaient plantées dans la terre à la place des fleurs. Elles étaient encore allumées, la fumée formait un nuage de cendre au-dessus de nous. Les moutons étaient égorgés preuve qu'ils avaient été offerts en sacrifice. Le sang des pauvres bêtes avaient été utilisés pour tracé des étoiles sur leur laine noire. La scène était affreuse. La nausée me montait. Je détournai le regard.
-C'est l'oeuvre d'une furie. Déclara mon frère.
Une furie aussi appelé Érinyes. C'est femmes sont juste affreuses. Dans la mythologie on les représente comme des divinités vengeresses. Sous leur forme humaine, elles sont plutôt attirante, mais quant elles retirent leur masque elles deviennent plus qu'affreuse. Leurs cheveux prennent la forme de serpent, leurs yeux sont rouges et du sang en coule sans cesse. Elle utilise leurs charme pour charmé les jeunes hommes qu'ils soient humains ou pas. Une fois entre leur griffe on ne peut plus rien faire. On devient un vulgaire morceau de viande. Et si on a le malheur d'avoir couché avec elle, notre cerveau est réduit en bouillie. Je ne sais pas ou était Castiel mais s'il était dans le bras d'une furie je ne parierais pas pour sa survie. Ce qui avait sous mes yeux, n'était pas qu'une simple offrande. C'était plus que ça. Une cérémonie. Une odeur de miel planait dans l'air. Là c'était sûr, cette odeur était celle d'une furie. Armin s'approcha des lanternes et en prit une dans ses mains. Il ferma les yeux et leva la tête vers le ciel en attendant une vision ou autre chose qui puissent nous donner un indice sur qui était à l'origine de ce raffut. L'air autour de nous changea. Il devient plus chaud, plus lourd. Le corps d'Armin subissait des tremblements. Le goudron se craquelait sous mes pieds. Il fallait que quelqu'un l'arrête, mais personne ne bougeait comme s'il n'y avait que moi qui voyait ce qu'il se passait. Les lanternes se couchaient sous la force du vent elles ne tardaient pas à s'arracher du sol pour tournoyé dans le ciel. Je me rapprochais d'Armin t'en bien que mal. Le vent me giflait le visage avec une telle puissance qu'il aurait pu m'arracher la peau. Arrive à la hauteur de mon ami, je posais ma main sur son épaule.
-Armin je suis là, arrêt maintenant.
Il se tourna vers moi. Son visage était horrifié. Des cernes c'étaient dessinés sous ses yeux. Ses yeux bleus étaient sur dimensionnés. Ses lèvres étaient sèches. Du sang s'écoulait de son nez. Je le pris dans mes bras, tout en caressant son bras en faisant des vas et viens avec mes doigts.
-Armin je suis là calme toi. -E-Elle est revenue... -Shshut n'y pense plus.
Je resserrai mon étreinte dans le but de le détendre. Son corps cessa de trembler. Son souffle qui était devenu haletant, reviens à sa normal. Son pouls repris son rythme habituel. Elle. Je savais ce que ça signifiait. Il y a quelques années de cela, je dirais environs une centaine. Armin était un gardien protecteur des Apériens. Il vivait avec Alexy, je pense d'ailleurs qu'ils ont toujours vécu ensemble. Il était heureux, il aimait ce qu'il faisait. Mais un jour, une jeune femme est venue tacher ce joli tableau de noire. Ambre. Une furie de la pire espèce. Malheureusement Armin est tombé éperdument amoureux d'elle. Pas la peine de vous dire qu'elle en à bien profité. Mais un jour Leigh la retrouvé complètement vidé de toute lucidité. Depuis on a plus jamais entendu parler d'Ambre, jusqu'à maintenant. Armin était toujours dans mes bras quand Leigh nous à rejoint, il avait prévenu la police humaine de la disparition de Castiel au cas où ils le retrouveraient avant nous.
- Rentre-on à la maison maintenant on ne peut plus rien faire de plus. Déclara mon frère.
Lysandre aide-moi
-Castiel !
La....bane...bord...mer...
-Je sais où il est !
Je me précipitais en direction de la côte. Pas le temps de prendre la voiture avec les bouchons je n'arriverais pas là bat avant une bonne heure. Je tournai vers la forêt. Les feuilles mortes qui jonchaient le sol craquaient sous mes pieds. Le soleil était haut dans le ciel, il devait être vers midi. La forêt était magnifique à cette heure-ci de la journée. Le soleil perçait les feuilles des branches des charmes et Hêtre qui s'entrelaçaient dans une danse orchestré par le chant du vent. La sortie de la forêt donnait directement sur la plage. Déjà je pouvais sentir l'odeur salé de l'océan. J'aurais voulu pouvoir me baigner un jour dans cette eau salé, mais cela était impossible pour moi. Etant un vampire je ne pouvais pas traverser, ni même mettre un pied dans de l'eau courante.
Trois quarts d'heure après j'étais enfin arrivé devant la petite cabane en bois. Il n'y avait pas un bruit. La porte était légèrement entrouverte. Je la poussais et entrais en vitesse dans la petite pièce. Castiel était là en face de moi vêtu d'un simple jeans. Enchaîné au mur comme un vulgaire chien. Je m'approchais de lui avec prudence.
- Ta...proche...pas... - Dis pas n'importe quoi ! Tu as vu dans l'état où tu es ?
Il n'était pas en bon état. Son corps transpirait de sang. Ses abdos étaient lacéré par, je suppose des coups de chaînes. Elle ne l'avait pas loupé. Sur son torse, elle avait gravé à l'aide d'un couteau ou d'un autre objet tranchant « Priuata » ce qui voulait dire qu'elle l'avait désigné comme sa propriété et qu'elle déciderait de son sort, s'il devait vivre ou mourir. Elle avait décidé de le laissé vivre pour cette fois. J'ai voulu le détaché, mais quand j'ai touché la chaîne mes doigts se sont mis à s'embraser. De l'argent. Elle avait prévu son coup la garce. Je tâtonnais mes poches de jeans avec espoir dis trouvé mon portable. Peine perdu, je l'avais laissé à la maison.
-Cast' je suppose que tu n'as pas ton portable sur toi ? -Tu suppose bien.
Il me restait plus cas contacté Armin par télépathie en espérant qu'Alexy soit à côté de lui. Armin est-ce qu'Alexy est avec toi ? Oui pourquoi ? Dit-lui de venir à la cabane, j'ai retrouvé Castiel Ok il arrive.
Alexy ne mettra que quelque minute à venir jusqu'à nous. Les sirènes peuvent se téléporté d'une flaque d'eau à une autre voire, même pour les plus doués d'une goutte d'eau à une autre. Alexy était arrivé. Il a détaché Castiel. Il a fallu que je le porte jusqu'à la maison, il ne pouvait pas se porter tout seul sur ses deux jambes. Quand nous sommes arrivés là bat la nuit était tombée. J'étais dans ma chambre quand j'ai reçu un appel au qu'elle je ne m'attendais pas.
-Lysandre ! On a un gros problème !
Chapitre 6 - Spoiler:
La forêt était sombre, la nuit noire. Le vent aboyait entre les arbres comme-ci ils refusaient que je m’approche d’avantage. Chaque bruit, chaque songe, chaque mouvement de la nature me disait de partir. De ne pas la regardé. Toute la forêt me hurlait dessus de ne surtout pas la sauvé. Mais comment puis-je la laissé là.
Cristal m’avait appelé quelque minute plutôt. Complètement paniqué. J’avais pu comprendre, qu’Angelus n’allait pas bien. Quelle avait eu un malaise. J’étais loin d’imaginer ça. La jeune fille était allongée sur le sol. Entouré de feuilles mortes. Complètement livide de vie. Sa peau était devenue bleu. Grise. Les traits de son visage d’habitude si fin étaient largement grossis. Ses lèvres craquelaient de sécheresse. Saignant même par endroit. Sa chevelure de jais avait prit quelques année de plus. Rêche comme du crin de cheval et cassant comme la paille. Elle était vêtu d’une simple robe noire, qui j’imagine devait mouler à la perfection ses courbes. Là, elle était beaucoup trop grande pour elle. Sa clavicule dépassait largement, elle voulait sans doute s’extirpé de son corps. Comme un serpent de son enveloppe charnelle. Elle qui était si belle, devenait peu à peu un cadavre vivant. Mort-vivante. Squelettique. Voilà ce qu’il restait d’elle. Un tas d’os. A chaque gémissement de douleur, un os se cassait. Là c’était le tour de son radius et d’une côte par la même occasion. Du sang s’écoulait de son nez. De ses yeux. Je m’agenouillais à ses côté. Sans pouvoir faire grand-chose. La nuit était bien avancée. La lune n’était pas au rendez-vous. Se cachant pour ne pas être témoin de cette scène atroce. Une main se posa sur mon épaule. Me tournant je pus constater que c’était Marcus. Le jeune Néphilim n’avait rien de commun. Il était grand. Ses cheveux étaient de jais comparable à ceux d’Angélus. Quant à ses yeux, ils étaient d’un bleu océan que je n’avais jamais pu admirer auparavant. Un Ange comme les autres à première vu. Mais en réalité une puanteur de Néphilim se dégageait de son corps. Funeste. Je dégageai sa main avec hâte. Un rictus moqueur se dessina sur son visage.
-Elle va crever si tu ne te dépêche pas.
Ça je le savais. Cristal s’approcha de nous une serviette mouillé à la main. Elle déposa le torchon sur le front d’Angélus et souleva sa tête et glissa une de ses jambe dessous. La sirène commença à lui caressé les cheveux.
-Je comprendrais si tu refuse de la sauvé après tout tu ne la connais que très peu.
Elle fredonna une petite chanson. Ce qui décrispa un peu Angélus. La sauvé ou la laissé mourir. Voilà le dilemme que la sirène m’avait lancé. Je ne savais pas encore ce que je devais faire pour la sauvé, mais vu que ni Cristal ni Marcus ne pouvait le faire ça ne devait pas être quelque chose de courant. Je ne pouvais pas me résigné à la laissé dans cet état. Et encore moins à la laissé partir.
-Je vais le faire…je vais la sauvé.
Marcus eu un rire à peine étouffé. Je ne pris même pas la peine de le regardé. Tout ce qui comptais à présent c’était de sauver Angélus. Coute que coute. Cristal me regarda à deux fois comme pour vérifier mes dires.
-En es-tu certain ?[ /b]
Sur de moi, je ne l’étais pas, mais je voulais sauver le petit ange.
-Non, mais je veux la sauver.
Inutile de lui mentir.
-Très bien, tu n’as qu’une chose à faire…
Elle eu un petit moment d’hésitation.
-Tu dois lui faire boire de ton sang.
Je me relevais d’un bon. Complètement effaré de ce que je venais d’entendre. Lui donner mon sang ? Impossible. Ce geste est bien trop…intime. Un vampire ne donne son sang cas sa bien aimé en preuve de son amour véritable. Alors le donner à Angelus même si elle allait mourir, m’étais inimaginable.
-Je ne peux pas !
-Tu vois je te l’avais dit Cristal ! Un vampire reste un vampire ! Les principes avant tout !
Marcus me lança un regard de dégoût. Il avait raison je n’agissais que par principe.
-Pourquoi ne le demandez-vous pas à Grégor ou Ewilan ?
-Ils ne sont malheureusement pas là. En temps normal c’est Grégor qui se charge de ça.
-Comment ça en temps normal ?
-Ce n’est pas la première fois que Angélus manque de sang…
Je ne comprenais plus rien. Marcus s’approcha de nous le regard plongé sur le corps à demi-mort de la jeune fille.
-Angélus à toujours refusé de boire du sang de vampire…
-On vous dégoûte au point même que vous préféré mourir plutôt que de boire notre sang pour votre survie !?
-Non tu te méprends Lysandre, Lady ne fait pas ça par dégoût, mais par attachement… par amour. Alors parfois Grégor laisse deux ou trois gouttes de sang dans ses plats pour ne pas qu’il lui arrive cela…
Cristal désigna Angélus d’un mouvement de tête.
-Et où est Grégor alors ?
-Partie en mission avec Ewilan.
Je comprends mieux maintenant pourquoi ils ont fait appel à moi. Elle ne comptait plus que sur moi maintenant.
A cet instant moi seul pouvais la sauver, mais en étais-je seulement capable ?
Chapitre 7 /!\Scène violente !/!\
- Spoiler:
Angelus allait de plus en plus mal. Son corps était prit de convulsion ingérable. Tout ses os se brisait un par un laissant sur leur sillage un bruit macabre de craquement. L’odeur habituel de cerise que dégageait la jeune fille se dissiper peu à peu. S’envolant dans les airs. Comme une blanche colombe, symbolisant la paix. Ici ce n’était pas la paix quelle symbolisait, mais la mort. Sauf si la mort est perçue comme une paix intérieure. Que dois-je faire ? La laisser partir. Non, jamais je me le pardonnerais. Donner la mort à quelqu’un ma toujours répugné. Je n’ai pas le droit de décider de la mort de quelqu’un. Ni même de la vie d’ailleurs. Je levais la tête vers le ciel. Observant le ciel noir. Cherchant une réponse. Un signe. Rien. Le néant total. Cristal était au côté d’Angelus, sa tête toujours posé sur ses genoux. La berçant doucement en fredonnant une chanson dans une langue Celte que je ne connaissant point. Le vent semblait vouloir se faire discret. Ne se manifestant que très peu. Parfois dans les arbres. Parfois sous les feuilles mortes qui jonchaient le sol émeraude. La bouche d’Angelus sanglotait. Créant un ruisseau rougeâtre au bord de ses commissures. La vision était immonde. Je n’osais même pas la toucher. Par peur de lui faire du mal. De la casser. De la briser. Sa peau se craquelait par endroit. Des tranchés noirs se formaient. Ecartant telle une écorce son épiderme bleuâtre. On aurait dit une statue taillée dans pierre d’agate grise. S’effritant par endroit comme du pain laissé de côté un peu trop longtemps. A cet instant je me suis vraiment rendu compte que rien n’était éternel. Tout disparaissait un jour ou l’autre. Ne laissant qu’une poignée de poussières. Un tas d’os. La voir dans cet état me filait la nausée. Je ne pouvais pas la laisser comme cela. Une si belle personne détruite en ruine par la dure loi de la vie. Ma décision était prise. J’allais tout faire pour la sauver.
Me tournant vers Cristal je pus constater que la jeune fille pleurait. Des gouttes d’eau mouillaient sa peau de porcelaine. Faisant apparaître ses écailles de poissons azuréens. Qui reflétaient à la perfection dans ses yeux bleus. Je tendis une main hésitante vers elle, cueillant une larme du bout des doigts.
-Je vais le faire, je vais la sauver.
J’aurais espéré voir son visage s’illuminer, mais au lieu de ça ses traits se durcir. La tristesse laissait place peu à peu à la colère. Elle humectait légèrement son index. Son doigt s’allongea laissant place à une écaille pointue comparable à une griffe bleue. Parfaitement aiguisé. Elle me fit signe de lui tendre mon bras. Ce que je fis avec une petite hésitation. Elle dévêtu mon bras dévoilant mon poignet vierge de veine. La sirène leva les yeux vers moi.
-Cela risque de piquer un peu.
Je pris une grande inspiration. Détournant le regard tout en serrant les dents. Un long silence se fit dans la petite forêt. Je me concentrais sur les bruits extérieurs. A l’écoute du moindre gémissement. La chute de l’eau des rapides étaient franche, constante. Elle se fondait presque dans l’environnement. Imperceptible par l’oreille humaine, un écureuil était entrain de décortiqué une noisette dans le chêne blanc à quelques mètre de la où nous nous tenions. Essayant d’oublier totalement ce que Cristal s’apprêtait à me faire.
Un frisson me parcouru l’échine quant je sentis le doigt qui était devenu lame de la sirène trancher ma frêle peau. Resserrant les dents de plus belle pour étouffé un cri de douleur. Je me tournais vers la jeune sirène et constata qu’elle ne m’avait coupé que légèrement. Elle essuya sa lame avec son pull. Celui-ci reprit sa forme d’origine presque instantanément. D’un signe de la tête elle m’invita à lever mon poignet au dessus de la bouche d’Angelus. Sa tête prise dans l’étreinte de Cristal. J’obéis. Regardant mon sang s’écouler le long de mon avant-bras. Courant sur ma peau jusqu'à perler en cascade sur la courbe de mon membre. Les gouttelettes vermeilles tombaient violemment sur la bouche craquelée de la jeune fille. Un peu trop violemment à mon goût.
Peu à peu la couleur cadavérique de sa peau redevient de couleur habituelle. Les tranchés formés par la sècheresse se refermaient. Ses cheveux de jais reprirent leur ampleur. Elle redevenait normale. Belle et sur d’elle. Angelus ouvrit les yeux comme-ci elle s’était juste endormit. Totalement possédé par sa transformation je ne fis pas attention à mon bras ensanglanté. Elle plongea son regard dans le mien. Je lui souri. Ses yeux émeraude me transperçaient. Mais je m’en fichais tous ce qui comptait à ce moment là c’était elle. Elle et sa vie. Peu à peu son corps se transforma en une nuée de papillon noir aux reflets dorée. S’envolant dans le ciel de cette nuit sans étoile. Me laissant là. Comme-ci rien ne c’était passé.
Il m’a fallu plusieurs minutes avant que je constate qu’elle s’étant évaporée. Sans un bruit. Sans un mot. D’un simple regard j’avais compris qu’elle me remerciait. Cristal était en face de moi me tendant une main pour m’aider à me relever.
-Merci de l’avoir, sauver… et désolé.
Elle baissa les yeux comme-ci elle était honteuse de quelque chose.
-Pourquoi t’excuse-tu ?
Levant ses yeux humidifiés vers moi, cristal étouffa un sanglot.
-Elle est partie, sans te remercier comme-ci c’était normal…
-Détrompe-toi, elle m’a remercier, mais à se façon… sans un mot.
Je pris la jeune sirène dans mes bras. Essayant tant bien que mal de la consoler.
-Tu sais c’est quelqu’un de bien Lady.
-Je le sait…
Oh que oui, ça je ne le savais que trop bien. Fidèle à elle-même. Pouvant détruire des montagnes juste pour sauver son prochain. Voilà ce qu’elle était.
Des craquements de feuille se firent entendre derrière nous. A en constater les pas il y avait deux personnes. Marcus qui avait assisté à la scène sans dire un mot se releva de son arbre où il s’était assiéger et alla à la rencontre de nos inviter.
-Ewilan ! Gregor ! Vous avez loupé tout le spectacle mes chères ami !
Je desserrais mon étreinte et me retournais vers les deux inviter. En effet, Ewilan et Gregor étaient bien là. La petite fille aux cheveux blanc me toisait d’un regard noire de méprit. Gregor était quelques pas derrière elle, la suivant comme un chien de garde. Jusqu'à présent je n’avais jamais remarqué la prestance que dégageait la jeune enfant. On aurait dit une femme dans un corps d’enfant. Droite comme un i. Vêtu de vêtement très ample qui paraissait très lourds. Comme une princesse du moyen âge. Sa longue robe violine accentuait ses formes enfantines. Voulant sans doute effacé le fait qu’elle pourrait être autre chose qu’une enfant. Ses anglaise blanche gonflait son visage de porcelaine et intensifiait son regard rosâtre. Une poupée de porcelaine ni plus ni moins. Voilà à quoi elle ressemblait. Ewilan s’arrêta à quelques mètres de nous comme-ci on pouvait lui refiler un virus ou autres chose susceptible de l’atteindre.
-Cristal ! Rentrons maintenant !
La voix de la petite fille s’était faite dure et convaincante. La même voix qu’avait utilisée Angelus pour tuer le Nascentis. Un ordre. C’était cela.
-A vos ordre, Princesse.
Cristal fit la révérence devant Ewilan et lui emboita le pas. Je les regardais tout les quatre s’échapper dans l’horizon lointaine. Princesse. Pourquoi l’avait-elle appelé ainsi ? [/b]
Dernière édition par Ashiko Sheldon le Ven 15 Nov - 10:44, édité 1 fois | |
| | | Ashiko Sheldon
Messages : 312 Point de force : 4 Date d'inscription : 16/09/2013
Feuille de personnage Histoire du Personnage: Caractère du personnage: Orientation sexuelle: Hétéro
| Sujet: Re: [fanfiction]Je suis ton pire cauchemar Ven 15 Nov - 10:41 | |
| Chapitre 8 - Spoiler:
La lumière me tombait dessus. Aveuglante et brusque. Si bien que j’étais obligée de plisser les yeux en me couvrant le visage du bras. Où suis-je ? Je ne me souviens de rien. Comme suis-je arrivé ici ? Il y avait tant de question qui me trottaient dans la tête que j’en avais mal au crâne. J’étais allongé, un bras le long de corps et l’autre sur mon visage. Je glissais mes jambes pour les surélevés. Mes pieds s’écorchaient contre le bois dure . J’ouvris les yeux paniqué et me releva brusquement. Une planche. J’étais allongé sur une planche en bois brute elle-même posé sur des trépieds. -Doucement mon garçon ! La voix était à la fois roque et calme. Je me tournais péniblement la tête et discerne des murs en terre cuite, des tapis ou des couvertures je ne sais pas trop couvraient le sol. Un peux plus loin une table en bois n’avait pas eu la peine d’être vernis. Mon carnet en cuir marron que je trimballais partout y était posé avec mon Smartphone. Un léprechaun vêtu d’une salopette en jeans noir qui contrastait parfaitement avec la chemise blanche qu’il portait dessous se précipita dans la pièce ou plutôt dans la maisonnette. Il était de petite taille. De très petite taille. Trapu et rondouillard. Le gentil homme portait Son regard était doux avec un brin de sévérité. Les léprechaun sont des petits êtres, protecteur des astres. Ceux sont aussi de très bons médecins. Pendant la Grand Guerre ils faisaient partie des neutres. Soignant les blessés des deux camps et ramassant les tas de cadavres. Je le toisais un long moment. Sans dire un mot, le dévisageant. -Ton frère ta emmené ici, après t’avoir trouvé inerte dans la forêt. Il était très inquiet pour ta santé.Mon frère inquiet pour ma santé ? Cela me paraissait peux probable. Le grand vampire en herbe inquiet pour son petit frère ? Un léger sourire se dessina sur mon visage, en imaginant Leigh dans tous ses états, entrain de courir dans tout les sens. Je passais une main dans mes cheveux. Il y avait des petites fenêtres ouverte qui laissé entrer avec peine les rayons d’un soleil endormis. Tout d’un coup la porte d’entrée s’ouvrit avec fracas accompagnée d’une Rosalya dans tous ses états, qui se laissa tomber à mon chevet en posant sa tête sur mes jambes. Ses yeux dorés si familier étaient remplis de larmes. Ils semblaient perdus, ailleurs, au milieu de sa tignasse blanche et de son visage pâle d’inquiétude. Je lui caressais les cheveux quant mon frère fit son entré suivie de près par Castiel. -Ote tes sales pattes de ma femme, toi !J’obéis. Le vieux léprechaun avait du ce trompé Leigh n’était pas inquiet pour un sous. Il se rapprocha de moi. Eloignant sa chère et tendre du bras. Un temps soit peu trop protecteur à son égard à mon goût. Il finit par s’asseoir sur la planche qui me servait de lit. Il me scruta comme-ci j’avais une grosse tache sur le visage. Je détournais le regard gêné que mon frère me regarde ainsi. -M. Leigh si je puis me permettre, votre frère à vécu un gros choque il doit se reposer.Le vieil homme me tendit une bouteille d’eau pleine de sang. J’avais les lèvres complètement gercée, la gorge irritée et serrée, la langue desséché, si bien que lorsque j’ouvris le bouche pour demander ce qu’il s’était passé, mes paroles ressemblaient à un charabia sans queue ni tête, même pour moi. Leigh se tourna vers moi plongeant ses yeux noir dans mon regard hétérochrome. Un air sévère sur le visage, il me siffla : -Je t’interdit de revoir Angelus !Au début je ne compris pas ses mots. Ce n’est que lorsque je regardais l’état dans le quelle était mon corps que je compris. Ma peau était totalement couverte de bleu, égratigné par endroit. Une fissure se lézardait sur mon bras. Comment j’avais eu ça ? J’avais beau être totalement frustrée et perdu. Je ne peux m’empêcher de siffler goulûment la bouteille, en oubliant un instant tous ce qui m’entourait. Le liquide rouge était chaud. Il se glissa dans ma gorge en menant avec lui une douceur irréelle. Peu à peu je sentis ma peau se tendre, redevenant élastique. Les bleus disparaissaient et la fissure avec eux. Aussitôt la bouteille vidée, je repoussais Leigh et planta mes yeux dans les siens. -Puis-je savoir pourquoi ?Dépitée, je le regardais tourner les talons et s’éloigner à l’autre bout de la pièce où il prit tous son temps pour consulter le lycan qui était resté à l’écart, murmurant quelque chose que je n’arrivais pas trop à saisir, puis écouter avec attention Castiel quant il lui répondit à voix basse en me jetant un petit regard au coin. Surveillant que je ne les écoutais pas. Finalement, il sortie de la maisonnette. Rosalya en profita pour revenir vers moi. -Ton frère à eu très peur hier, il à raison tu devrais prendre tes distance avec elle.Prendre mes distances avec qui ? Il n’y avait pas de distance à prendre puisqu’il n’y avait eu aucune approche à proprement parlé. Je fermis les yeux et soupira. Me balançant en arrière mollement et atterrie sur le bois dure et rugueux de la planche. Faisant mine de ne plus avoir le cœur à me battre, tandis que j’essayais de ma calé, dépitée, sur mon lit improvisé. Je ne comprenais rien à ce qu’ils racontaient, rien à ce qui se passait, ni comment je m’étais retrouvé détenue chez un léprechaun. Tout ce que je savais, c’est que je voulais que ça cesse. Et tout de suite. -Quelqu’un peu me raconter ce qu’il c’est passé ?Je leva une paupière jugeant de l’efficacité de ma question. -Oui, moi !Je levais l’autre paupière et toisa mon frère qui venait de revenir. Il jeta un œil au léprechaun qui était en face de moi. -Je t’ai trouvé dans la forêt à l’agonis, je t’ai donc emmené jusqu’ici et c’est la qu’Idril nous à appris que tu tétais fait mordre par un ange. Il ne ma pas fallu beaucoup de temps pour faire l’approche avec l’autre sorcière.Complètement à cran et dépassée par la situation démentielle dans laquelle je me trouvais, j’envisageais de me sauver en courant et de plus jamais revenir. Quand soudain ma mémoire se remit en route, et des bribes de souvenirs ressurgissent dans mon esprit. Angelus… La forêt…Des cries…Cristal…Une lames…Du sang…Des papillons…Ewilan…tout me revient en un éclair de façon saccadée, une valse étourdissante. Mélange de couleur et d’odeur plus morbide les une que les autres. Je me relevais brusquement, totalement paniqué. -Angelus !Idril me regardait septique. -Ai-je bien entendu Angelus ?Leigh le toisa interrogé. -Oui, Angelus c’est un ange qui à emménagée ici il n’y à pas longtemps.
-Comment ? Non ! le malheur vas s’abattre sur nous, nous sommes perdu !Le léprechaun totalement paniqué, les mains sur son front dégarnis, les yeux dirigés vers le ciel. Il priait les dieux de nous protégé du malheur qui nous tombait dessus. Je jetais un regard remplis d’interrogation sur mon frère puis sur Castiel. Leigh t’entas une approche. -Comment ça le malheur vas s’abattre sur nous ?
-Vous ne connaissait pas la légende de la dame en rouge ?Nous répondions tous en cœur. -Non.
-On raconte que pendants la Grand Guerre, à la fin des combats quant il ne restait plus que des tas de cadavres, une jeune femme habillé d’une long robe rouge se promenait au milieu des carcasses humaine en chantonnant le sourire aux lèvres. Sa chevelure de jais était tachée de sang sur les pointes. La légende raconte que si on avait le malheur de la dérangé pendants sa petite balade elle vous tuait d’une simple parole et repartait en sautillant et chantant. Les gens l’on surnommé La dame en rouge, mais tout le monde s’avait qu’elle s’appelait Angelus. Mais croyait moi elle est plus proche du démon que de l’ange.Sur c’est parole il s’était rapproché de nous comme s’il avait peur que quelqu’un l’entende. J’étais horrifier par ce que je venais d’entendre. Imaginé Angelus dans un massacre pareille me faisait froid dans le dos. Elle qui était si…si…non en faite je l’imaginé très bien faire cela. D’ailleurs elle l’avait déjà fait auparavant. Idril n’avait pas pu inventer une chose pareille. Je me releva devant le léprechaun. -Bon moi c’est pas tout, mais je vais rentrer.Leigh m’attrapa le bras ce qui me fit pivoter sur moi-même. -Tu vas à la maison, je t’interdis de revoir Angelus c’est clair !?Lasse d’entendre mon frère rabâcher les mêmes choses j’acquiesçais de la tête. Je tournais les talons et prit la direction de la maison. Une fois à l’extérieur je pus constater que la maisonnette se trouvait à l’orée de la forêt non loin de là ou j’allais. Je repris ma marche. Le vent était frais, balançant avec douceur et élégance les feuilles des branches. La nuit commençait à tombé. J’avais donc dormis pendants une journée entière. L’histoire qu’Idril nous avait raconté m’avais quelque peu tourmenté. Je me promis intérieurement de faire des recherches sur le sujet plus tard. Je regardais mon bras où plutôt y était dessinée une tranchée. Il n’y avait plus rien. Que ma fine peau. Je pense que je ne s’aurais jamais vraiment comment j’avais atterris dans cet états. Après quelques minutes de marche j’arrivais enfin devant la maison. Je passais les clés dans la serrure quant j’entendis une voix. J’ouvris la porte et appelais Armin et Alexy. Pas de réponse. La chanson continuant. Il me fallu quelques instants avant de reconnaitre la berceuse que me chantais maman quant j’étais petit. La voix était douce et calme. Elle venait de l’étage. C’était une femme. « A la nanita nana nanita ella, nanita ella Mi nina tiene sueno bendito sea,bendito sea A la nanita nana nanita ella, nanita ella Mi nina tiene sueno bendito sea,bendito sea
Fuentecita que corre clara y sonora Ruisenor que en la selva Cantando y llora Calla mientras la cuna se balansea »Quant je reconnu la voix d’Angelus je me précipita dans les escaliers. Je voulais la voir. Je trébuchais sur une marche et me relevais de plus belle. J’ouvrit la porte avec fracas. Elle était là, assise sur le rebord du balcon chantant vers la lune. Je m’approchais d’elle doucement pour ne pas la dérangé. Sa voix était magnifique. Elle portait une magnifique robe noire comme à son habitude. Ses cheveux étaient lâches. Elle éloignait petit à petit la légende de la dame en rouge. Ce ne pouvait pas être elle… « A la nanita nana nanita ella A la nanita nana nanita ella Nanita ella
Mi nina tiene sueno bendito Sea, bendito sea Fuentecita que carre clara y sonora Ruisenor que en la selva Cantando y llora
Calla mientras la cuna se balansea A la nanita nana nanita ella »[youtube] https://www.youtube.com/watch?v=uGQuECoCQaM [/youtube] A la fin de la chanson elle se tourna vers moi. Son regard était rempli de larmes. Je la regardais avec instance. Je ne pus l’imaginer marchant entouré des cadavres. Après un court instant, elle se jeta en arrière dans le vide. Je me précipitais vers elle. Ses cheveux cachaient la plus part de son visage. Je m’attendais à voire une nuée de papillon, mais à la place se fut des ailes noires aux reflets dorée. C’était la première fois que je l’ai voyaient. Elles étaient splendides. Après un battement d’ailes elle s’enfuit vers l’horizon rougeâtre. Après avoir repris mes esprit je me dirigeais vers mon lit, en prenant soin de fermé la bais vitré. Je découvris avec stupéfaction une rose rouge accroché à une petite enveloppe. Je la prit entre mes doigts et la porta à mon visage. Elle sentait la cerise. Je m’assis au bord du lit et attrapa l’enveloppe. Une lettre se trouvait à l’intérieur. Je la prit et la lis. « Merci de m’avoir sauvé, Je suis désolé d’être partie ainsi… Angélus, »
Chapitre 9 /!\ Ce chapitre parle de l'enfance d'Angelus /!\ - Spoiler:
L'innovation systématique requiert la volonté de considérer le changement comme une opportunité.
La jeune enfant était devant la fenêtre de sa chambre. Elle regardait les chevaliers s’entraîner, se lançant des coups de lance et d’épée à tour de rôle. Angélus devant avoir aux alentours de quatorze ans. C’était l’année précédente la Grand Guerre. Vêtu d’une long robe en velours orangé, elle regardait, elle admirait ces combats acharnés qui ce déroulait à ses pieds. Soudain quelqu’un frappa à la porte. A son odeur de rouille, Angélus la reconnu tout de suite Ewilan, ou plutôt sa servante.
« Mademoiselle Angélus, c’est l’heure ! »
Elle s’inclina, les mains entre les jambes empêchant sa robe de ballotter. D’un soupire lasse, la jeune fille se retourna. S’approchant de sa fidèle servante, elle lui caressa la joue.
« Combien de fois t’ais-je dis de m’appelé juste Angélus ? »
Ewilan se releva, mais garda les yeux baissés comme le voulait la tradition. Elle lui souffla juste :
« Plusieurs fois, Lady. »
Angélus passa devant elle, à présent sur le seuil de la porte, elle se retourna et afficha un large sourire.
« Bien, allons-y ! »
En réalité, le cœur n’y était pas. Totalement consciente qu’elle se jetait dans la gueule du loup et que c’était surement la dernière fois qu’elle regardait les soldats à l’entraînement, elle gardait tout de même son sourire d’antan. Peux être crèvera-elle les ailes arrachées ou alors sera elle condamné à l’agonie qu’offrait à vie, la vie de château. Non, là-dessus la jeune fille était parfaitement préparé à mourir, la vie de princesse n’était pas faite pour elle. Elle regarda une dernière fois sa servante, sa meilleure et d’ailleurs sa seule amie. C’était la seule personne qu’elle voyait en dehors de ses parents. Consigné à vie dans le manoir royale, aucun villageois ne l’avait vu en « vrai », seul des peintures plus que douteuse traînaient dans les rues. Si elle devait sortir de sa prison argentée, un garde serrait capable de la confondre avec une des nombreuses servantes, seule sa robe était capable de réellement la trahir. La jeune servante arborait une chevelure châtain qu’elle avait montée méticuleusement en couette haut placé. Son teint était bronzé, du à la poussière et à la sure des cheminer, qu’elle balayait toute la journée. Avec son modeste salaire, si elle prenait une douche par mois c’était vraiment royale. Pourtant cela la rendait magnifique telle une cendrillon oublié par son prince charmant. Son pouvoir de métamorphose aurait pus lui servir d’alibi pour sortir de ses torpeur, mais la jeune femme ne voulait pas l’utiliser ainsi. Elle avait surement raison d’ailleurs. Arrivé devant la porte immense en bois et orné de gravure sur or. Les noms des anciens hérités y étaient notés. Tout en haut était noté le tout prénom du tout premier Sang Royal de la ligné : Azazel Angélus en avant longuement entendu parler. C’était le fondateur de la prophétie. « Seule deux Sang Royal peuvent mettre au monde un héritier, cet enfant devra porter l’insigne des anges » Il avait oublié de précisé que son pouvoir serra mise à rude épreuve et c’est seulement s’il en sort vivant qu’il pourrait devenir héritier, bien oui un héritier mort ne sert pas à grand-chose ! La grande porte s’ouvrit sans un bruit, elle semblait glisser sur le tapis pourpre qui se déroulait à ses pieds. Elle s’avança, suivant le chemin que traçait le tapis. Ewilan resta incliné devant la porte, seul les Sang royal pouvaient entrer dans cette pièce. Au loin, assis sur deux trônes en or et argent, ses parents l’attendaient. De grand pilonne se dressaient semblant sortir du sol et volé vert le ciel imperceptible. La jeune princesse concentra son attention sur ses deux parents. Sa mère portait une longue robe rouge sang qui faisait ressortir ses cheveux de jais à la perfection, Angélus en avait hérité d’ailleurs. Son père lui était vêtu d’un costume en soi noir avec une chemise rouge qui reflétait dans ses yeux vert qui semblaient empourpré. Rendu à leurs hauteur, la jeune fille se mis à genou et baissa la tête, symbole d’allégeance.
« Père, Mère. »
Abraham, son père se leva, les mains croisées dans son dos le regard dressé vert la porte. Les Apériens venaient d’entrer dans la grande pièce. La voix roc et stridente du roi s’éleva dans les airs tranchant net le silence.
« Que nous vos l’honneur de votre présence si tôt ? »
Angélus se releva et se retourna sur les invités. Silas ouvrait la marche suivit d’Evé, Althéa et Twila. Les Apériens dirigeaient les Sang Royal depuis qu’Abraham avait prit le pouvoir, d’un caractère pacifique, il c’était laissé « bouffé » par ces vampires au sang pure. Silas était vêtu d’une veste noir longue, qui portait ouverte sur sa chemise en lin blanche. Ses cheveux châtain mal coiffé faisaient ressortir ses dents jaunes et cassés. Evé, elle portait une longue robe noire à reflet bleuté qui n’allait pas du tout avec sa chevelure blonde, bien qu’elle soit l’héritière d’un corps plus que magnifique. Althéa, la belle Althéa, si elle n’avait pas de crocs on aurait pu la confondre à un ange. Elle portait un pantalon en cuir, des couteaux étaient accrochés à sa ceinture. Véritable symbole de la révolution féminine. Sa peau était d’un blanc comparable à celui d’une coque d’œuf, ce qui faisait ressortir à la perfection ses yeux rouge, marque de fabrique des Apériens. Twila lui portait un simple jeans avec une chemise en lin bleu foncé. Ses mèches de cheveux roux se déposaient en pique sur son visage d’enfant, bien qu’il ait la vingtaine, il avait gardé son visage d’adolescent, clair et rondouillard. Seul Silas s’inclina devant Angélus pour la saluer. L’ambiance était froide, on pouvait couper la tension au couteau. Angélus le regardait d’un regard glacial, elle n’avait jamais apprécié cet homme, peu trop homme à son goût. Le vampire se redressa et sourit à la jeune princesse.
« Votre altesse. »
La rage au ventre Angélus ne cilla pas, essayant de rester neutre face à lui. Abraham se tourna vers sa fille et annonça :
« Puisque nous sommes au complet on vas pouvoir commencer ! »
Une boule se formait dans les entrailles profondes de la jeune fille. Elle s’était entrainée pour cette journée, mais elle ne sentait pas encore assez prête. La présence des Apériens faisait monter la tension d’encore un cran. S’attendant au pire de leur par, elle se crispa mais fini par emboîter le pas de son père.
Bientôt ils arrivèrent dans une salle sombre, des chaînes étaient entrelacées dans le vide au dessus de leur tête. Le fer paraissait énorme et très lourds. Abraham désigna une tenue ou plutôt une camisole. N’ayant pas de vestiaire, Angélus devait se dévêtir ici devant les yeux charognard de Silas. Avalant sa salive, elle commença à retiré un à un les tissus qui la couvrait entièrement. Totalement gênée d’être nu devant des hommes, les larmes lui montaient aux yeux. Elle regrettait d’un coup de ne pas avoir mis fin à ses jours plutôt.
Maintenant vêtu d’un pantalon et d’une chemise grise, sale et déchiré par endroit, elle se mit a côté de sa mère, espérant trouver un peu de réconfort. Peine perdu, Elizabeth lui lança un regard noir. Ne sachant quoi faire, elle laissa son père la guider. Ils s’avancèrent tout deux vers le milieu de la pièce, là où se dressaient les chaînes. La pièce était teinte en gris, les chaînes s’entrechoquaient dans un bruit de cliquetis stressant.
Angélus regarda avec la peur au ventre les chaînes, elle était totalement persuadée qu’ils l’attacheraient. Sans plus attendre un homme sortie de l’ombre et s’avança vers la jeune princesse. Il attacha ses mains, la jeune fille commençait à se débattre.
« Laisse toi faire. »
La voix de Silas trancha le silence, Angélus s’exécuta. A présent attacher comme un pantin aux chaîne de fer, ils commençaient à l’élever dans les airs. Les pieds dans le vide, elle ne se débattait plus affrontant son destin en face.
Chapitre 10 /!\ Ce chapitre parle de l'enfance d'Angelus /!\ - Spoiler:
Il faisait sombre, nuit même.
L’air était froid, peux être étions nous en hiver ?
Je ne serrais vous dire.
Quelque chose s’enroulant autour des poings et des chevilles d’Angélus. Un alliage froid et dur comme on en trouve sur les portails. La retenant en l’air tel une araignée au milieu de sa toile de soie. Sauf qu’ici la soie s’était transformée en alliage et l’araignée était un ange sans ailes. Ses ailes étaient posées sur le carrelage blanc, déguisement qui avait été coupé à la lame. La jeune fille était endormis ou peux être évanouie ?
Du sang s’écoulait sur son dos, le maculant de rouge. Quelque gouttes perlaient au bout de son vêtement, se détachant telle une goute d’eau d’un robinet et se fracassaient contre le sol blanc à présent rouge. Les Apériens étaient autours de la flaque de sang, la tête levée vers ce qu’il restait de la princesse, attendant qu’elle se réveil pour lui donner le dernier coup qui lui sera fatale.
Un couple regardait le spectacle de loin. Une femme, le visage dur presque figé, se disait des obscénités pour avoir mis au monde un être impur. A ses pieds un homme était agenouillé, les mains portées à son visage, il pleurait toutes les larmes de son corps. Il hurlait, hurlait que le Dieu des dieux accepte son enfant, puisse lui ouvrir les portes de son paradis.
Ils attendaient tous la suite, se réveillera telle ?
Ou restera telle à jamais les yeux fermé et ensanglanté par la douleur de la perte de ses ailes ?
- Heure du décès : 1 h 50.
La conclusion était tombé, stridente, cassante, tranchant le silence net. Silas avait déjà tourné le dos au corps livide de la jeune princesse. Il était venu pour ça, la tuer et pouvoir reprendre le pouvoir. Il avait réussi. Le sang-pur posa une main sur l’épaule du roi, le sourire aux lèvres.
- Puisse Satan l’accueillir dans son antre !
Il ricana et poussa Abraham à terre. Accablé par la perte de sa fille, il ne pus même pas rétorquer quoi que se soit. La reine quant à elle, s’inclina devant Silas.
- Merci de nous avoir ouvert les yeux sur notre fille.
Sa voix était calme.
- Trop calme.
Une voix s’éleva dans les airs, courte presque étouffé. Silas hésita à se retourné, ce ne pouvait pas être elle, elle n’aurait pas pus survire.
Et pourtant.
Angélus les regardaient, les yeux vissé sur sa mère, un sourire sadique lui barrait le visage. Silas se retourna ahurie par ce qu’il voyait, il n’eu qu’une réaction. Rire. Suivit par les éclats de voix d’Evé, Twila et Althéa. Angélus ne les regardait pas, non elle ne voyant que sa mère et son regard de chienne. Son sourire s’étira de plus en plus. Prise d’une crise d’hystérie, elle éclata de rire. Transperçant l’ambiance lugubre des lieux de sa voix claire et pure.
- Puisse Dieu me pardonner.
Voilà les seule mots qu’elle prononça avant de replonger ses yeux verts dans ceux de sa mère. Elle l’avait enfanté serte, mais elle avait fait que ça. De son regarde transperçant, elle supplia le ciel intérieurement de tuer sa mère.
- Meurt
Le ciel lui avait obéis, presque instantanément le corps de la femme qui avait tant de grâce auparavant s’écrasa au sol comme un vulgaire tas de boue. Ses yeux s’étaient teintés de blanc, la mort venait de l’emporter dans ses bras souple.
Angélus regarda tour à tour ses hôtes commençant par son père qui tellement effondré n’avait même pas remarqué qu’elle était en vie et que sa femme était plus qu’un vulgaire cadavre sans âme, une coquille vide. Silas lui avait changé d’expression, son teint avait pâlis, ses traits s’étaient affaissé. Oui, il était clairement choqué. Evé, elle n’affichait aucune expression, démunis d’intelligence elle n’agissait qu’avec les ordres de son supérieur. Althéa était a genou, la suppliant de la pardonné et de ne pas la tuer. Au plus profond d’elle, Angélus se jura que si elle devait les tuer, elle commencerait par elle, traitresse. Twila lui, était émerveillé par ce qu’il voyant, c’était surement la première fois qu’il voyant quelqu’un survivre des tortures de Silas.
Il faut bien une première fois à tout.
Le silence se fit dans la salle. Tout les yeux ou presque était rivé sur la jeune princesse. C’est Silas qui brisa le silence en premier.
- Et bien dites moi, si on m’avait dit qu’un jour je verrais la Volonté je ne l’aurais pas cru !
Il se mit à genou devant Angélus, posé sur les ailes blanches de la jeune file. Le spectacle était plutôt comique. Les rôles avaient changé, le torturé était devenu le tortureur.
C’était la première fois qu’Angélus usait de son pouvoir, en réalité elle n’avait même pas conscience qu’elle avait un telle pouvoir. Que dis-je ce n’est pas un pouvoir. Non elle n’avait pas conscience de QUI elle était.
Elle glissa ses doigts sur la chaîne en fer. S’agrippant, elle lui ordonna de se cassé. L’alliage obéis et fondit. La lançant tombé lourdement dans le vide. Elle pria le vent que l’atterrissage soit doux, le vent obéis.
La volonté était en réalité le messager des dieux, son pouvoir était de contrôlé tous ce qui est vivant passant d’un être vivant complexe telle qu’un Homme et allant jusqu’à contrôlé un simple atome dans une molécule telle que le fer. Son but était de faire régner la paix et l’amour. Chose que venait d’enfreindre Angélus. Donné la mort était pas dans le contrat.
La jeune princesse regarda ses ailes sous les pieds de Silas, elle lui ordonna de repoussé. Elles obéissent et de toute nouvelles ailes s’épanouissaient dans son dos. Silas les regarda et sourit.
- Noire qu’elle triste fin !
Ses ailes avaient repoussé serte, mais elles étaient noires aux reflets dorés. Dieu l’avait puni. Ses ailes blanche symbole de la pureté était toujours au sol, partant en fumée. Bientôt à leur place se trouvait un tas de cendre blanc. Angélus n’avait pas conscience de ce qu’elle avait fait, la torture qu’elle avait subis plutôt l’avait dérangé mentalement, elle n’était cas moitie consciente de ce qu’elle faisait. Jusqu’au moment où une violente douleur se fit sentir dans sa mâchoire. Elle s’écroula au sol, les mains posées sur sa bouche étouffaient un cri de douleur.
Les Apériens la regardaient toujours. Silas la regardait se tordre de douleur sans réagir.
- Quelle triste fin.
Fut les seule mots qu’il prononça avant de tourné dos a la scène et partir vers la sortir.
- Je n’ai pas encore dis mon dernier mot !
Angélus avait parlé, comme pour mettre ses dires en image, elle courut vers Althéa et transperça son cœur de sa simple main. Le cadavre s’effondra au sol dans un bruit macabre. A présent en face de Silas, elle portait le cœur du vampire qu’elle venait de tuer dans sa main droite, le regardant, les lèvres étirées. Deux petits crocs dépassant de son sourire d’enfants.
- Intéressant.
Voilà ce que dit Silas, Angélus éclata de rire et serra tellement fort le cœur entre ses mains qu’il explosa en un million de petit bout de chaire rouge qui s’étalait sur son visage blanc. Un cri dés froid s’éleva dans les airs Evé était en larmes. La tragique mort d’Althéa lui avait peux être servis de leçon. Angélus lui ordonna de se taire, son cœur cessa de battre instantanément. Pris de panique Twila essaya de s’échapper, partant en courant vers la sortie.
- Arrête-toi !
Son cœur obéis, et le cadavre tomba raide mort à terre. Angélus se tourna vers Silas. Il n’était plus là, il avait profité de la feinte de Twila pour s’échappé.
Toujours inconsciente de ses geste la jeune fille s’assis au milieu des cadavres. Abraham au loin s’était endormis ou peux être s’était-il évanouit ?
Quelque minute plus tard des bruits de pas se fit entendre. Angélus releva les yeux et vit Ewilan.
- Allez-vous en, Lady ! je prendrais votre place.
Comme pour illustré ses dires la jeune femme se métamorphosa, devenant le sosie voir même la copie conforme d’Angélus. Elle ne réagit pas sur le coup, mais fini par prendre son amie dans ses bras et s’effondra en larmes. A présent consciente de ce qu’elle venait de faire.
Elle se retira de l’étreinte et les yeux humides s’avança vers sa mère. Elle la regarda un court instant avant de la dévêtir de sa robe. Angélus enfila le lourd vêtement rouge et déposa sa camisole sur le cadavre.
- Puisse ton âme reposé dans les tourments des enfers.
Elle jeta un dernier coup d’œil à son père pour lui dire adieu. Les yeux emplis de larmes elle se désintégra en une nuée de papillon noire.
Ewilan la regarda s’échapper avant de prononcer ces quelques mots qui resteront à jamais gravé dans l’histoire :
- Au revoir Dame en rouge
Chapitre 11 - Spoiler:
Les Livres m’entouraient, cachant la plus part de mes pieds. Debout entouré de ces poussiéreux bouquins, je cherchais sans relâche un indice, une phrase, un mot qui me rattache à elle. Je voulais savoir qui elle était, je voulais retrouver où j’avais vu ce tatouage. J’étais certain que c’était un truc important, le genre de truc qui ne vous laisse pas indifférent. Mais tous ce que j’avais trouvé c’est des contes douteux et des lignes véreuses. J’avais appris que la symbolique de la rose noire était la fin ou la perte d’une personne ou d’une période mais tout cela ne m’avançais que très peu. La librairie dans laquelle je me trouvais était la plus grande de Sweet Amoris, elle comportait toute les archives. Depuis des siècles durant une organisation de vampire s’occupait de l’organisé et de les triés, de l’acte de naissance jusqu’à l’acte de décès, en passant par toute les choses fantastique… ou pas que vous pouvez faire tout au long de votre vie. Le seul hic, c’est que moi pauvre petit vampire que je suis-je ne pouvais pas aller fouiné là bat sans l’accord d’un haut placé. Armin, m’avait accompagné pour je ne sais plus trop quelle raison vu qu’il mutait entre son téléphone et sa console. Un jour, il faudra que l’on me donne une médaille pour ma patience !
- Armin tu ne veux pas m’aider ? - Négatif ! je suis déjà entrain de t’aider, je te soutiens moralement admire ! Et là, un paquet de livre dont j’avais sélectionné les pages s’envolaient dans les airs pour retourner dans leur rangement habituel.
-Armin ! -Quoi ? Je t’aide à rangé ! - Oui mais j’avais besoin de ces livres. - Je te fais de la place de quoi tu te plaints ?
Je faisais une mine déconfite preuve de mon désarroi. Je n’ai vraiment pas été gâtée par la vie moi ! Je me contentais de grogner entre mes dents pour ne pas faire éclater une dispute dont j’étais certain de sortir et de toute façon de partir perdant. Armin avait un grand pouvoir moi je n’étais doté que d’un simple pouvoir d’invocation qui pour commencer vous prenez des heures à l’invoquer et qui au final est encore plus faible qu’un pauvre moineau tombé du nez maternel. Je regardais autour de moi, toisant les moindres livres qui pourraient contenir tout ou du moins une par de ce que je cherchais mais tous ce que je voyais c’était un gisement de bouquin qui s’étalais à mes pieds et dont j’allais mettre des lustres pour ne pas dire des heures à ranger.
- Vous ne trouverez rien ici, les garçons !
Je levais les yeux sur la femme à qui sans nul doute appartenait cette charmante voix. Déjà au timbre de son écho je pouvais imaginer une jolie femme mais mon imagination venait d’être réduite au néant total. Jamais je n’avais croisé une telle créature, c’était un vampire ou plutôt une vampire, elle devait toisé les un mètre quatre-vingt donc plutôt grande, une cascade de cheveux brun/mauve lui tombait avec une élégance rare sur son épaule droite, ses yeux comparable au lapis lazzuli étincelaient comme une jeune étoile vive dans un ciel nocturne. Bref elle était belle et ça je n’étais pas le seul à l’avoir remarqué, en effet je cru apercevoir un filet de bave ruisselé le long du menton d’Armin. Je me précipitais vers lui pour lui fermer la bouche.
- Elle est belle, j’en conviens mais pas au point de bavé ! lui ai-je chuchoté.
La femme s’avançait vers nous avec cette même grâce dont elle était le seul maître.
- Je suis Yoachynn, la maîtresse des lieux. J’ai entendu dire que vous cherché des renseignements sur les anges, je me trompe ?
Je ne sais comment elle avait eu cette information mais devant sa prestance je ne pus que capituler du chef.
- Très bien alors suivez-moi ! je vous emmène aux archives.
Ça y est ! J’avais le droit d’entrée dans le lieu sacré ! Là bat j’étais certain de pouvoir trouver les réponses a toute mes questions. Dans peu de temps le mystère d’Angelus serait enfin résolu ! Je suivais la jeune femme avec agitation, laissant en plan derrière moi la montagne de livre, espérant intérieurement qu’entre temps une horde de souris viennent dévorer ces bouquins -ou au mieux les ranger- par je ne sais qu’elle moyen. Armin nous suivait sans grande hâte les yeux rivés sur le postérieur de Yoachynn qui avec m’égard j’avais aperçu en baissant les yeux pour éviter un livre au sol. Plaisant.
Nous arrivions devant une haute porte en bois qui me rappelait vaguement quelque chose pourtant j’étais certaine de ne jamais avoir mis les pieds dans un telle endroit, je l’avais surement rêvé ou vu dans un journal ou une connerie comme ça.
D’un mouvement de main la libraire posa sur la serrure son fin doigt et par une mécanique- qui m’est encore aujourd’hui inconnu- l’ouvrit en la poussant d’un simple geste. Un courant d’air frais s’avançait a travers la porte, nous accueillant avec cette odeur de moisi et de poussière. Immonde. A côté de moi, Armin plissait les yeux et se pinçait l’arrête du nez faisant barrière à ces odeurs indésirable.
- Voilà je vous laisse chercher.
Yoachynn tournait les talons nous laissant seul devant ce vaste espace remplis de livres, parchemins et armes en tout genre.
- C’est un musée ma parole ! - Non des archives Armin.
Je m’avançais tendit que mon ami restait hésitant sur l’étendu de la superficie des lieux. Devant moi se dressait une étagère de près de deux mètre cinquante de haut, avec grande étonnement je m’aperçu que le bois vernis n’avait aucune trace de poussière ni même aucun défaut apparent. A croire qu’ils font le ménage tous les jours ici.
Derrière les vitrines, je pus apercevoir ce qui ressemblait à une arbalète. Son corps était forger de fer et de bois tendis que la corde ressemblait a du crin de cheval mais j’avais lus que cette fameuse corde était souvent fabriquer avec des poils de porcs. Rien de très poétique. A côté de l’arbalète était installé un sabre vivement décoré dont je pus lire sur la coupe le nom de « Qin Shi Huang ». Si mes souvenirs restent exacts c’est le nom du premier empereur de chine, le créateur de la grande muraille. Cette révélation me faisait me demander à qui appartenait cette arbalète ? Peut être Jeanne d’Arc ou Robin des bois qui sait ?
- Lys’ ? Vient là j’ai trouvé un truc ! - T’es où ? - Là ! aller vient !
Je m’avançais vers la destination qui me semblais la plus judicieuse bien que je ne sache pas du tout où il se trouvait et c’est au détour du allée que je pus le voir un livre a la main.
- Regarde ça !
Il me tendait le grimoire où était noté à la main en écriture gothique le nom d’Angélus. Je sentais mon cœur s’emballer dans ma poitrine. Je touchais au but, j’allais enfin savoir qui elle était et pourquoi elle était là. Glissant mon doigt sur le papier jaunis par le temps je cherchais un dessin, un mot, une date mais rien. Tous ce qu’il y avait c’était des noms, oui voilà une liste de nom dont le seul mot qui me rattachait à elle était Angelus. Je tournais la page tentant de trouver autre chose mais rien. Les pages défilaient sous mes yeux en même temps que les noms de trolls, de fées et autres créatures nocturne ou pas d’ailleurs.
- Rien. - Quoi rien ? - Il y rien dans ton grimoire juste son nom. - Et alors ? C’est un début non ? - Je le connaissais déjà son nom Armin donc non on tourne en ronds. - Idiot !
Je le toisais de haut en bas. D’où m’appeler t-il idiot ? Serte, c’est un sang pure mais ce n’est pas une raison pour m’appelé ainsi ! Je préférais garder le silence. Ne voulant pas me battre avec lui, je retournais ranger le livre.
- Je te fais peur à ce point là ?
Son ton avait changé, il était devenu triste presque tremblant. Je me tourne et me retrouve nez à nez avec lui. Son souffle glisse le long de mon visage me recouvrant d’une chaleur que je ne connaissais pas jusque là. Nos regards se croisèrent, ses yeux luisaient étaient aussi bleus que ceux de Yoachynn mais avec beaucoup plus de sentiment. Presque comme ci j’étais attaché à lui je ne pouvais plus me détacher de ses yeux. Mon cœur s’emballait à mesure que mes lèvres se rapprochaient des siennes. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée mais une force centrifuge me poussait à le faire. Non plus que ça. J’en avais juste envie. Mes yeux se fermaient à mesure que mon poil se hérisse. Peut être ne devrais-je pas faire cela ? Mais tant pis, c’est trop tard. Mes lèvres se posèrent avec une infinie douceur sur sa bouche sucré, tendis que je sentais sa langue glissé sur ma lèvre inférieur cherchant à entré dans une valse a deux dont j’étais le seul arbitre. Avec une pointe d’hésitation je lui ouvre la porte, laissant sa langue caresser la mienne de tout son long. Un frisson d’extase m’envahissait mais je sentais mon cœur se serrer. Comme pris dans une cage de métal froid ma tête me brûlait et le visage d’Angelus me vient devants les yeux. Presque immédiatement une larme s’échappait de mes yeux, ruisselant sur ma joue en me ramenant doucement à la réalité. J’étais entrain d’embrassé Armin et ce n’était pas lui que j’aimais.
Je le repoussais vivement, lui tournant le dos, une main posé sur le front. Pourquoi ais-je fais ça ? Pourquoi Angelus ?
Les questions s’emmêlaient dans mon esprit mais c’est alors que j’aperçu un vieux parchemin enfermé dans un boite en verre. C’est là que je le reconnu. La fleur était entière, noire avec de courte épine. Je m’approchais de la vitrine, les deux mains posé sur le verre, le relevant pour attrapé le morceau de papier. C’est la que je lu « Symbole de royauté angélique » je n’eu que le temps de lire ceci que le papyrus s’enflamma. Instinctivement je relevais mes yeux et je là vis. Elle était là devant moi. Un sourire mince sur les lèvres, ses cheveux noire détachés en cascade déchaîné sur ses épaules tendis que ses yeux vert émeraude me fixaient avec une brillance et une sincérité inégalable. C’est qu’après quelque seconde que je m’aperçu qu’elle était accompagnée d’Ewilan et de Grégor. Le papier brûlait toujours entre mes mains quant elle approcha sa main de la mienne et retira se qui restait du parchemin en faisant très attention à ne pas me toucher. Pourquoi ?
- Fais attention tu vas finir par te brûler.
Sa voix était d’un calme et d’une douceur que je n’avais entendu que de sa bouche, elle était peut être un mystère mais des mystères comme elle j’en voudrais tout les jours. Comment se lasser d’une personne aussi douce avec un tempérament aussi fougueux ?
- Pourquoi ? Pourquoi tu l’as brûlé ?
Ma voix était tremblante je ne serais expliquer la cause mais face à elle je me sentais tout petit, pas en danger au contraire mais je me sentais faible.
- Pour ne pas que tu sache.
Sa voix n’avait pas changé et pourtant je sentais une pointe de colère dans son timbre. Sa franchise me fit froid dans le dos. En fin de compte si elle me faisait peur.
- Pourquoi fais tu de toi-même un telle mystère ? J’ai quant même le droit de savoir qui tu es non ?
La colère avait prit le dessus sur moi, je la regardais avec un regard noir comme pour la défié de recommencer même si je savais que jamais je n’aurais le dessus sur elle, je me devais de savoir qui elle était. Mais contre toute attente elle afficha un sourire franc et doux, ce qui eu pour effet de me déstabiliser.
- Tu as le droit de savoir qui je suis mais pas qui tu es.
Sa phrase n’avait pour moi aucun sens. Qui je suis ? Je sais très bien qui je suis, je m’appel Lysandre et je suis un vampire voilà point barre. Il y a rien à savoir de moi de très important. Je suis moi.
- Bon aller on vous laisse !
Elle tournait les talons accompagné de ses deux larbins, mais malgré moi je ne pus me résigné à la regardé partir. Sans rien contrôlé de mon corps je voyais ma main partir et s’accroché a son poignet. Elle se tourna vivement vers moi et je pus voir ses yeux vers une dernière fois avant que tout autour de moi ne m’échappe. Je me retrouvais seule avec ses yeux, c’était le vide total comme ci je venais de franchir la porte d’un autre monde. Et c’est là que j’entendis sa voix.
« Fraiche, sobre Crispé, et livide Voila ce que je suis Un complément un rien un tout A la fois neutre et centre Je suis un tout qui compose un rien Néant paradisiaque Je suis celui sans qui tu ne peux vivre Un jour tu me quitteras Et je cesserais de battre pour toi Car je ne vivre sans toi Poussiéreuse âme sœur Que tu es Je ne peux te quitté et encore moins resté avec toi Chamaillerie incessante Imperceptible indescriptible Voilà tout mon amour »
Des souvenirs qui me paraissait jusqu’à présent inexistant passait sous mes yeux, je la connaissais, je l’avais sauvé, je l’avais aimé mais… je l’avais tué.
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