Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas besoin d'exister[Aria Solal; Alucard Lamia][terminé]

La foi. C'était quelque chose qu'Alucard avait perdu. A quoi bon croire à quelque chose qui n'existe pas, voilà la plus grande faiblesse de l'être humain. Vivre sa vie selon les dires et les faits d'un personnage née d'une légende était une drôle de façon d'exister. Peux être leur permettait-elle de se sentir plus vivant ? Et pourtant il n'y avait pas plus vivant qu'un humain. Lui avait un cœur qui battait et la mort qui l'attendait. Un vampire, lui n'avait ni cœur et ni mort à proprement parler. Il n'avait pas de date limite à sa naissance, seule son existence décidait de s'il devait vivre ou crever comme un chien. Un chien atteints de la rage, crachant du sang la gueule grande ouverte, voilà ce qu'était un vampire. Un semblable de la mort, un synonyme, son bras droit ou peux être même son esclave. Un vulgaire objet ou sujet que vous prenez et balancer au grès de vos envie.

Alucard était assis sur un des bancs de l'église, le regard vissé dans ce qui ressemblait à une femme marchant sur un serpent. Marie l'appelait l'église. Mère du saint christ, jésus et la pute de Dieu. Dieu, avec un grand D, oui rien est trop beau pour un homme de sa race, totalement inventé et prédéfini par... par on ne sait même pas qui d'ailleurs, un prêtre ou un archevêque peux être. Un homme qui n'avait aucune fois en l'être humain, se servant dans les poches de notre sainte église comme-ci il y était le propre Dieu.

Par contre celui qui à inventé Satan était un homme très intelligent !
Oh oui, il faudra un jour pensé à lui offrir un trophée pour son génie. Se servir de la cupidité de l'être humain pour ce remplir les poches était une idée démentiel !
Un conteur d'histoire voilà ce qu'était l'inventeur de dieu, mais celui du Diable était une véritable révolution à lui tout seul, le génie d'une lampe magique. Un fou serte mais un fou intelligent.

Le jeune vampire regardait les gens passer autour de lui certains prier d'autre pleuraient.

Oui l'église était belle et bien une prophétie.

Aria regardait longuement le contenu de son armoire.

Elle passait son regard rouge sur ces lourds habits traditionnels japonais et les vêtement de maintenant, basiques et sans grande inspiration.

Faits à la chaîne pour la grande consommation contrairement aux kimonos en soie peint et brodé à la main.

Elle caressait des yeux son kimono noir au motif de dragon. Celui qu'elle affectionnait le plus.

Elle le mit,rajouta des ornement étoilés dans ses longs cheveux.

Elle se rendait à l'église. Elle aimait ce lieu pour son calme.

Elle but du saké et s'en alla.

Elle n'avait jamais trop compris le Dieu des humains. Elle n'avait pas grandi avec.

Elle rentrait, en ouvrant grand la porte du lieu "saint".

Des gens priaient leur divinité inexistante et d'autres pleuraient.

Et elle... Elle riait.

Là aux portes de leur temple.

Son rire se répercuta dans tout le bâtiment.

Un rire s'éleva dans le bâtiment. Cru et forcé, presque criard. Alucard se retourna et la vit. Une jeune vampire aux cheveux blanc et au regard de feu. Il la fixa avec rage. Serte il n'aimait pas l'église et toute les autres croyance tout simplement parce qu’il ne croyait en rien pour lui ce n'était qu'une légende que l'on racontait aux enfants pour ne pas qu'ils fassent de bêtise. Mais voir un vampire entré dans un lieu saint et le dépouiller d'un simple rire, cela il ne le supportait pas.
Il se releva, les crocs sortis et se jeta à une vitesse surhumaine sur la jeune fille.
Plaqué contre un mur, il la toisait de ses yeux d'eau, s'il le pouvait il l'aurait noyé d'un simple regard, mais il ne possédait pas ce pouvoir. Alucard poussa un grognement de rage, les yeux figé dans ses yeux de sang.

"Comment ose tu profaner un lieu saint !"

-Tss...

Elle était bien prise.

Elle souriait de toute ses dents acérées.

Elle vissait son œil rouge dans les yeux bleus du garçon.

Elle avait cru que c'était un simple humain, mais les humains n'ont pas cette vitesse.

Elle se mit contre lui, et lui parla à l'oreille.

-Et toi comme ose tu faire scandale ici? Regarde les humains!

Les dits humains présents dans la salle les épiaient en se demandant la raison de la rapidité du garçon.

Sur ce point là, elle avait raison. Alucard regarda autour de lui discrètement, gênée que l'on le regarde ainsi. Il relâcha l'étreinte de la jeune fille et commença à sortir. Si les humains se posaient trop de question, il aurait de gros problèmes, de très gros problèmes. Sur le seuil de l'église, il se tourna une dernière fois vers arabesque. Le vitrail représentait un homme debout les mains écarté.

"Venia"

Il prononça ces mots, destiné au dieu de cet endroit, conscient que son geste avait été maladroit et impoli.
Dans un soupire lasse, il s'avança dans l'allée, descendant les marches une par une.

Il partait.

Lui, il était lasse.

On le sentait rien qu'à sa démarche.

Aria courut aussi vite que son habit en soie lui permettait et tout en restant humaine.

-Hé! Hé!

Aria arrivait derrière lui,légèrement essoufflée par le poids de son kimono.

Elle pensait fort qu'elle aurait dû mettre ses habits dénudés de beauté.

Il ne semblait pas l'avoir entendu.

Malgré ses ornement qui tombaient Aria se mit devant lui.

Aria retira ses morceaux d'étoiles qui parsemaient sa coiffure et elle secoua la tête pour libérer ses longs cheveux.

Elle regarda longuement l'océan que formait les pupilles du garçon et s'inclina.

Comme elle l'avait le jour où elle avait rencontrée et servi en personne l’Empereur du Japon.

Alucard la toisa de haut en bas avec mépris. Voilà, à quoi les vampires était réduit maintenant ? Une femme qui s'inclinait ainsi devant un homme était preuve de soumission, autrement dit de faiblesse. Il poussa un soupire et détourna le regard.

"Epargne moi tes sarcasme ! "

Il le siffla entre ses dents acérés. Posant une main sur son épaule, le vampire repris sa marche sans lui prêter plus d'intention.

Aria rageait.

Elle perdit le contrôle d'elle même.

Et elle laissait la bête qu'elle était reprendre le dessus.

Elle enleva ses chaussures japonaises en bois et couru vers l'homme.

Elle l'attrapa par la nuque et le mit par terre.

-Comment ose-tu?

Elle resserra sa prise.

-Te rend-tu compte à quel point tu m'insulte?

La fureur traversait les yeux du garçon.

Aria craqua, elle se mit à pleurer.

Elle mit avec frénésie sa main devant son œil.

Elle n'avait pleurer qu'une fois comme ça.

À sa transformation.

Alucard poussa un grognement de fureur.

"La seule insulte qu'il y est ici, c'est toi !"

Une minable créature, voilà le fonds des pensé du jeune vampire.
Quand la jeune fille commença à pleurer, il se senti mal. Non pas pour lui mais pour elle. elle osait pleuré devant un vampire sans aucune gêne, ça c'était une preuve de force. Il attrapa ses mains et les écarta de son visage.

"Une Lady ne pleur pas devant un homme."

Il prononça ces mots gentiment avec douceur et fraîcheur.

Elle cria.

Et elle attrapa sa main qui avait juste effleurer son œil gauche.

-Mon œil! Ne le touche pas!

Elle essuya d'un geste rapide ses larmes.

Elle n'avait pas suivis sa morale.

Les geishas ne pleurent pour rien que se soit pour leur famille ou pour elle.

-Je ne suis pas une Lady moi... On pourrait me qualifier d'artiste. Et sache que je ne t'insultais pas en m'inclinant, je te présentais juste mes respects.

Aria refila ses chaussures et rangea ses ornements dans la grande bande de tissu qui lui enserrait la taille et qui tenait par la même occasion son habit.

Son œil était encore douloureux.

Elle appelait son œil sa partie encore humain car malgré ses pouvoirs elle était toujours aveugle de son œil gauche.

"Un vampire un artiste ?"

Cette image était dure à imaginer pour Alucard, un artiste était quelqu'un qui mettait en forme ses sentiments comme un vampire, un être sans coeur et sans compassion pouvait devenir un artiste ? un monstre oui, mais un artiste ?
Il resta un long moment perplexe des dires de la jeune fille.

"Alors ne me présente plus jamais tes respects, je suis un êtres odieux voilà ce que je suis !"

Il repris sa marche vers ce lieu inconnu qu'il l'attendant. Peux être aurais t-il la chance de croiser la mort sur son sillage...

Aria attrapa son épaule.

-Tu veux vraiment que je recommence à te frapper?

Quel imbécile!

Un être odieux lui?

Il lui rappelait surtout ces ados paumés qui errent sans but précis.

Aria allait lui faire comprendre.

-Non attends te taper ne t'aideras pas viens je vais te montrer un truc!

Les arts.

C'était sa solution, il fallait que l'ancienne geisha lui apprenne comment se servir de ces dix doigts sans apporter la mort.

La musique ou la calligraphie...

Elle lui donnerais de son savoir.

Elle lui pris le bras.

Alucard lui rigola légèrement aux nez.

"Sache que tes coups ne sont que des caresses, face à ce que j'ai reçu étant encore humain."

Le jeune vampire se demandait ce qu'elle voulait lui monter. Il se laissa porter.

Aria le traina jusqu’à chez elle.

Elle revient avec deux étuis en soie blanche.

Elle le reprit par la manche et le ramena devant l'église.

Au petit parc juste devant.

Elle s'assit dessous un arbre.

-Assis toi...

Elle ouvrit les sacs blancs.

Et en sortit tout un matériel de calligraphie et des papiers.

Aria plaça un papier devant le garçon et mit de l'encre dans un pot.

Elle prit un bâtonnet en bambou et le trempa dedans.

Puis elle lui tendit le morceau de bambou avec pour seule indication:

-Dessine!

Aria voulait le voir à l’œuvre.

Alucard attrapa le bout de bambou et se mis a l'oeuvre. Laissant traîner l'encre sur la feuille, dessinant des courbes et des formes. Il essayait de faire une plume, symbole de la liberté. Il s'arrêta une fois son oeuvre fini et leva les yeux sur la jeune fille.

"Alors ?"

-De la liberté... Tu veux être libre?

Son dessin n'était pas des plus beaux qu'elle avait vu mais il y avait quelque chose.

Si il aspirait vraiment à sa liberté il devrait changer.

Faire la paix avec lui même et dessiner pourquoi pas jouer...

-Je peux t'apprendre à être libre mais d'une certaine manière...

Ce garçon lui rappelait une de ses anciennes élèves.

Mais elle ne se rappelait plus de son visage.

Aria voulait que il se sente mieux.

Elle y arrivait même si ça devait lui prendre l'éternité!

Alucard se releva au dire de la jeune vampire.

"J'aime je n'accepterais l'aide d'un vampire !"

Il lui fit dos et commença à repartir. C'était bien la première fois qu'il se laisser embarquer par un vampire, il préférait couper court à cette histoire avant qu'il s'attache à un monstre.

Aria se releva d'un impulsion.

Elle mis son bras sous son cou et lui chuchota...

-Imbécile! Là tu est un monstre!

Elle le relâcha.

Il lui semblait prévisible.

Elle alla sous l'arbre, prit le dessin et le déchira.

Elle prit l'encre et elle en jeta partout sur l'arbre.

Toujours avec l'encre elle écrit sur son kimono.

Puis elle pris le papier.

Elle le déchira comme le dessin.

Puis elle resta là au milieu du carnage.

Elle cassait ses précieux ornements.

Malgré tout...

Aria souriait de son déclin.

Alucard regarda la scène sous ses yeux, totalement passif, les mains dans les poches.

"C'est bon tu as fini ton carnage, je peux y aller maintenant ?"

Déchirer des œuvres ainsi c'était cela la réelle monstruosité. Un vampire passait son temps à déchirer la vie d’autrui sans aucune gène.

Aria courut vers lui.

-Enlève tes mains!

Elle lui tira les mains des poches.

Aria était hystérique.

Elle le frappait, elle voulait qu'il réagisse.

Il ne bougeait pas.

Il regardait même ailleurs.

Aria hurla.

-Comment tu fais pour être aussi stupide?! Pourquoi tu refuse l'aide?

Son hystérie augmentais.

Elle hurlait des phrases en japonais ponctuée de hoquet de douleurs.

Son œil aveugle lui était douloureux.

Finalement elle tomba par terre.

Pas par fatigue physique mais par fatigue mentale.

Alucard rigola légèrement en la voyant le frapper dans tout les sens.

"L'aide de qui ? D'un vampire hystérique ? Non merci je m'en passerais."

Il lui tourna le dos alors qu'elle s'écroula à terre.

"Aller bye !"

Il fit un signe de la main et pris marche.

Aria...

Folle et hystérique...

Quel beau portrait...

Dans sa colère elle alla dans l'église.

Elle était même passée devant des humains.

Elle, sa bête.

Voulais tuer.

Très bien Aria s’écouterait.

Elle tremblait de tout ses membres.

Tiens le curé est dehors.

Elle s'en approcha dangereusement.

Il l'avait pousser à bout, jamais elle n'aurait fait ça en temps normal.

Aria prit donc le curé par les épaules et se nourrit de son essence de vie.

Elle ne lui en laissa pas assez pour sa survie.

Et elle se retourna le regard vide, la panique des humains qui l'avait vu autour d'elle.

Alucard la regarda se nourrir du curée sans aucune émotion, la laissant faire se quelle voulait. Elle avait l'air paniqué.

"Et après on dit que c'est moi qui est besoin d'aide. Pathétique."

Les mains dans les poches, il fit un bond et se retrouva sur le toit de l'église. Il s'assis, adossé au cloché, regardant la ville s'écouler à ses pieds.

"Un simple pion peut causer la perte d’un roi."

Perte...

Chute...

Mort...?

Non nous ne somme pas faits pour ça.

Elle, elle aurait aimer qu'on lui tend la main comme ça mais lui il lui avait cracher au visage.

Tous ceux qui l'avait vu boire le sang du curé étaient morts.

Aria avait les mains pleines de sang.

Elle ne savait plus pleurer de son œil gauche...

Donc elle pris du liquide rouge et se le mit sur la joue.

Juste une goutte.

Aria levait la tête.

Et elle le rejoignais.

Elle n'allait pas tenir longtemps éveillée.

Son esprit ne tiendrais pas.  

Elle eu juste le temps de s’accrocher, de salir la chemise du garçon et de murmurais "Au secours".

Elle lui avait demandé son aide.
Alucard attrapa la tête de la jeune fille et la posa sur ses genou. Caressant en douceur ses cheveux pour qu'elle s'apaise.
Il n'avait jamais pus refuser une demande d'aide, bien trop généreux et trop bon, c'était peux être sa par d'humain qui faisait ça.
Il resta un long moment à caresser le front de la jeune fille, les yeux perdu dans l'horizon lointaine. Il était totalement perdu dans ses pensé, il ne savais même pas son nom d'ailleurs.