Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas besoin d'exister[Aria Solal; Alucard Lamia][terminé]

-D'accord rend les moi!

C'était tout bête.

Si il lui rendais, alors il n'avait rien compris.

Si il les gardées, alors on pouvait penser que il n'était pas insensible.

Et au mieux si il s’énervait en lui disant que c'était un cadeau et qu'il ne voyait aucune raison pour lui rendre.

Elle le regardait.

Aria voulait savoir.

Elle voulait juste le voir réagir.

Alucard se tourna lui faisant dos.

"C'est pas toi tout à l'heure qui disait qu'un cadeau de geisha ne se rendait pas ?"

Il prit volontairement une mine boudeuse.

Aria sourit.

Bonne réponse!

Elle le prit par le tissu de sa chemise.

-Tu veux recommencer? Tu veux refaire des plumes?

Elle était sûre que le dessin l'aiderais.

Elle avait sûrement des petites paillettes dans les yeux.

Alucard sourit. On aurais dit une petite fille qui vous demandez de jouer avec elle.

"Si cela peux te faire plaisir.."

Il la suivit, lui agressant un court sourire.

Aria riait.

Elle lui donna le morceau de bambou, lui étala la feuille et le regardais faire.

Elle voulait le revoir dessiner.

Aria s'allongea sur le ventre pour voir le visage d'Alucard.

Il exprimerait quoi en dessinant..?

La joie?

La tristesse?

La liberté?

La fatalité?

Aria se concentra sur le jeune homme.

Alucard se mis a l'oeuvre, étalant l'encre sur la feuille, impassible.
Essayant de dessiné des courbes et des traits droit. Une plume prit forme sur le papier.
Sans comprendre la raison, une larmes glissa sur sa joue. Il fixa le bout de papier, le noire de l'encre lui faisait rappelé le noir de la sure, comparable à celle de la fumée.
Les larmes ruisselaient sur ses joue sans vraiment comprendre pourquoi il jeta au loin le bout papier. S'écroulant en larme sur sol froid.

Ah! Aria paniqua un bref instant!

Pourquoi il pleurait?

Elle se redressa et se mit a genoux près de lui.

Elle lui caressa les cheveux avec un sourire maternel.

-Raconte moi...

Si il réagissait comme ça avec le morceau de papier c'est qu'il évacuer.

Elle le regardait avec une grande tendresse.

Avec sa main, Aria essuyait une à une les larmes qui coulaient.

Elle attendais qu'il soit prêt à conter son histoire.

Alucard avait les mains posé sur ses oreilles; Les yeux a présent clos, ses larmes croulaient, coulaient et s’écoulaient sur sa peau. Le visage horrifier, il hurlait.
N'arrivant plus à se contrôlé, il sortie ses crocs et les planta des son poignet. Laissant glisser son sang chaud dur sa bouche et son bras meurtrie.

Aria soupira quand elle le vit se mordre.

Elle prit sa main et l'arracha de ses crocs.

Elle lui mit son poignet à elle à la place.

Les vampires ne se nourrissent pas d'eux mêmes c'est la règle.

-Chut... Calme toi...

Elle parlait d'une voix rassurante.

Comme il lui ressemblait...

De son autre main elle sortit son mouchoir et elle entreprit à essuyer les larmes et le sang du garçon.

De rage Alucard se releva et donna un coup de poing dans l'arbre.
Ses larmes continuaient à s'écoulait comme le flux d'une rivière en cru.
Il était couvert de sang, jusqu'à la pointe de ses cheveux. Il n'aimait pas le sentiment qui ressentait à se moment, un mélange de fatigue et de haine.
A bout de force, il se laissa glisser le long du tronc d'arbre, tombant de fatigue.

Aria le regarda frapper dans l'arbre avec une certaine lassitude.

Ça ne l'aiderais surement pas.

Elle se leva et se dirigea vers son dessin.

Elle le prit et le rangea dans une de ces grandes manches.

Lui, elle ne le déchirerait pas.

Elle se retourna vers Alucard.

Aria nettoya consciencieusement son visage du mélange sang et larmes.

Elle prit son menton entre ses mains et l'obligea a la regarder.

Elle ne parla pas.

Aria relâcha son menton.

Elle lui prit la tête et la posa sur ses genoux, comme il avait fait pour elle.

Elle mit sa main devant ses yeux.

-Dort maintenant...

Aria avait un ton doux comme celui d'une mère qui berce son enfant après un cauchemar.

Alucard se laissa faire. Les yeux clos le sommeil ne tarda pas à s'endormir, bercé par les mains de la jeune fille.
Il se sentait bien, apaisé.

"Merci..."

Il n'eu le temps que de prononcer ces quelque mots avant que le marchand de sable ne passe et l'emporte dans ses rêves.

Aria sentit la respiration du jeune homme redevenir paisible.

Elle enleva sa main de ses yeux et prit dans sa manche son dessin.

Elle le regarda longuement et elle le mit près de sa tête.

Aria le vit froncer les sourcils dans son sommeil.

Elle remit sa main sur ses yeux.

Aria regardait le ciel.

Elle avait bien envie de rester là longtemps à le surveiller.

Aria réfléchissait à après son réveil...

Il serait aussi enragé ou aussi calme...

Elle verrait bien!

Après quelque minutes.

Peux être quelque heures.

Alucard ouvrit les yeux regardant le visage d'aria sous le ciel magnifique.

Une aura blanche se dessinait autour de son visage sans doute à cause des rayons du soleil qui reflétaient à la perfection dans ses cheveux blanc.

"Bonjour vous"

Il le prononça avec douceur, le sourire aux lèvres.

-Bonjour toi! Tu te sens mieux?

Aria souriait toujours.

Oui, il avait l'air calme.

Elle décala sa tête et se releva.

Elle prit un de ses ornements, le moins cassé, et commença à se faire un chignon.

Elle craqua ses doigts.

Puis elle se retourna vers Alucard.

Aria le trouvait fort calme.

A l'entente du craquement des os d'Aria, Alucard fit une fine grimace.

"Fait pas ça s'il te plait."

Sa voix était douce et calme avec un soupçon de lassitude.
Il était allongé sur le sol froid, regardant les oiseau volé dans le ciel.

-Désolée!

Aria avait l'impression de tourner autour du pot.

Elle se torturait l'esprit à savoir le pourquoi du comment.

Pourquoi il avait craquer?

Elle lui posa la question directement.

-Pourquoi ses larmes?

Aria voulait que sa question soit bien prise.

Elle ne voulait pas le revoir dans cet état.

Alucard détourna les yeux gênée par la question.

Devait-il lui dire ?

Il soupira. Un soupire long et lasse.

"Je-C'est une long histoire."

Le visage vide d'expression, il se décomposait intérieurement.

Aria se rapprocha.

Elle se baissa au dessus de son visage.

Elle le regardait dans les yeux.

Aria espérait qu'il ne détournerait pas ce regard.

Elle s'assit à sa droite.

Elle voulait qui lui explique.

En silence lourd s'installa.

Alucard détourna le regard, les yeux humide.

"Je ne sais pas par ou commencer."

Aria prit sa tête et la tourna vers elle.

-Tu commence par me regarder! Et après tu me raconte! Commence par ta vie humaine déjà...

Elle lui prit la main pour qu'il ne bouge pas.

Pour le rassurer aussi.

Elle s'assit plus confortablement.

Aria pencha la tête et attendit qu'il parle.

Alucard détourna les yeux.

"J'était l'enfant de deux paysan modeste."

Il ne voulait pas se remémorer tout ces douloureux souvenir.

Aria serra un peu plus la main d'Alucard.

Pour l'encourager à continuer.

-Je suis là, tout va bien...

"Justement tu es là."

Alucard avait peur que sa haine envers les vampires, froisse Aria, la vexe.

"J'avais 8 ans quand un vampire a tuer mes parents, laissant la tête de mon père posé sur la table du salon, la noirceur de l'encre me faisait pensé à ses yeux."

Cette image l'avait marqué au fer rouge.

Aria balayais sa première phrase de la main.

-Continue et ne t'arrête pas. Tu ne va pas tenir le coup sinon! On dit qu'il faut mieux enlever une lame d'un coup que petit à petit...

Rien que avec le début Aria comprenait son malaise et ses pleurs.

Comme si l'encre lui avait taché le cœur...