Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas besoin d'exister[Aria Solal; Alucard Lamia][terminé]

Aria se réveilla en sursaut.

Elle avait la tête sur les genoux du garçon.

Elle recula d'une impulsion et son regard tomba sur les morts en contrebas.

Elle était morte de peur.

C'était elle.

Comment elle pouvait faire une chose pareille...

Sa respiration était saccadé.

Elle voulait retirer ce sang qui la nourrissait actuellement.

Son corps était parcourut de spasmes.

Aria se dégoutait.

Elle semblait être un oiseau enfermé dans un carton.

Paniquée.

Pourtant il l'avait aidée...

Il pouvait savoir son prénom...

-Aria...

Elle souffla son nom et ferma sa bouche pour éviter de se forcer à rejeter le sang.

Alucard regarda la jeune fille se relevé. Alors son nom était Aria, c'était jolie. Elle avait l'air horrifier, il regarda en contre bas et en effet un tas de cadavre gisaient dans une flaque de sang. Dans un soupire, il se releva et s'approcha du bord du toit, le regard vers l'horizon.

"Je m'en occupe reste là, au faite je m'appel Alucard."

Il lui jeta un clin d'oeil et se jeta dans le vide. Le vent s'engouffrait dans sa chemise.

Aria le regardait descendre du toit.

Elle ne voulait pas le voir s'occuper des corps.

Elle examina son kimono collant de sang.

Ses mains ensanglantées aussi.

Elle n'osait plus se regarder.

Aria se mit à tousser violemment.

Finalement elle cracha du sang.

Elle se releva.

Aria descendit son regard vers Alucard.

Apparemment il avait fini.

Elle descendit aussi.

Elle le regarda comme un enfant qui a fait une bêtise.

Alucard porta les corps un par un, jusqu'à la forêt où il y mis feu par la suite.
De retour devant l'église, Aria descendit du toit et se planta devant lui. Il la regarda avec sévérité et instance.

"Il vas falloir que je fasse le ménage encore longtemps derrière toi ?"

Il l'avait dit d'un ton sec et tranchant. Il finit par s'approcher d'elle et la prit dans ses bras.

"C'est bon, je suis là maintenant c'est fini."

Elle devait s'accrocher à lui comme une naufragée à un radeau.

Elle enfonçait ses longs ongles dans le tissu de sa chemise.

Aria recracha du sang.

Sauf que sur lui c'était pas très poli.

-Pardon!

Elle était gênée.

Il l'avait secouru et elle ne pouvait pas faire mieux que lui crachais dessus.

Aria trouvait la vie bien cruelle d'avoir mis du poids sur les épaules de Alucard.

Elle tremblait encore un peu mais ça se calmer.

Après cinq minutes la geisha semblait être retombée sur un pied stable.

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Alucard la regardait de ses yeux azuréen. Elle paraissait aller mieux, il retira son étreinte et se tourna vers l'horizon lui faisant a présent dos.

"Tu devrais essayer de contrôler tes pulsion."

Il l'avait dit avec douceur, les yeux perdu dans ses pensée.

-D'un certain côté c'est toi qui m'a poussée à bout...

Son ton n'était pas doux, pas méchant juste neutre et il n'exprimait aucun reproche.

-Mais de l'autre c'est moi qui suis instable dans ma tête...

Là elle était plus froide, elle parlait d'elle.

Finalement elle voulait l'aider mais elle ne pouvait pas se tenir elle même...

Quelle ironie du sort...

Elle croisa les bras, parcourue d'un frisson de froid.

"Quelle lâcheté de remettre la fautes sur les autres."

Alucard l'avait prononcez d'un ton neutre, il se fichait bien de ce qu'elle pensé.
Il s'avança vers l'église et s'assis sur une des marches du perron.

Aria venait à peine de se calmer et tout de suite il lui remettait une claque.

Il était fermer dans sa boite sombre.

Elle le sentait bien.

Elle enleva la première couche en soie noire de son kimono.

Pour une geisha ce geste n'était pas choquant, c'est comme enlever un manteau.

Elle s'assit à côté de lui.

-Et toi bien sur tu est le chevalier blanc sans souillure avec une morale et qui n'a jamais mis les fautes sur autrui?

Aria malgré son maquillage immaculé n'était pas blanche, les événements récent le prouvait...

Alucard la regarda dans les yeux, les crocs ressortie. Il lui sauta dessus son visage à quelque centimètre du sien.

"Oh non je ne suis pas un ange, je te le prouve quant tu veux !*

Il poussa un grognement de rage, il était devenu ainsi à cause d'un vampire c'est pour cela qu'il était un monstre et si un jour il devrait en tuer un il le ferrait sans aucun remords.

Aria regardait ses yeux.

Il la frapperait, elle n'en doutait pas.

Elle le voulait, pour elle c'était comme une occasion de s'excuser pour les vies prises aujourd’hui.

Aria souriait bizarrement.

-Prouve le alors!

Elle ferma les yeux.

Elle voulait juste le sentir la frapper pas le voir.

Aria mit sa main sur son œil et étira ses lèvres maquillées.

Elle se laissait faire.

Les crocs ressortis, il la jeta contre un des murs en pierre de l'église. Poussant un cris de fureur, il se jeta sur elle, dévoilant ses crocs acérés.

"Vous désir, sont des ordres !"

Il la regarda une dernière fois avant d'enfoncer ses crocs dans la chaire fraîche d'Aria, lui arrachant un lambeau de peau.

Aria les sentis.

Ses dents lui arrachait la peau.

Aria s'accrochait ses cheveux blancs et elle enfonçait ses ongles dans sa peau.

Elle se sentait vivante pour une fois, elle avait mal.

Elle comprit alors les gens et les animaux qu'elle avait froidement tués.

Quand Alucard la relâcha elle tomba sur le sol comme un kimono tomber de son cintre.

Elle le regarda.

Lui il l'observait avec dédain.

Peut être même une lueur de pitié...

Aria savait qu'elle survirerais mais elle était faible.

Elle voyait le monde trouble.

Aria s'adossa contre le mur et perdis connaissance.

Elle eu juste le temps de lui souffler un "merci"...

Alucard la regardait avec froideur, il aurait pu la tuer, il en avait envie mais faire cela l'aurais rabaissé au rang de monstre. Le sang d'Aria s'écoulait sur le menton du jeune homme, il retira la toison de sang du revers de la main. D'un bon il retourna sur son clocher, laissant le corps de la jeune fille gisant sur le sol.

Une heure...

Deux peut être...

Aria se réveilla.

Elle toucha la plaie dans son cou.

Son maquillage blanc n'était plus parfait.

Elle se leva chancelante mais avec le sourire sur ces lèvres rouges.

Elle allait là sous l’arbre où tout son matériel de calligraphie avait était massacré.

Par elle...

Malgré tout il restait de quoi faire un dessin.

Aria, toujours faible, pris le morceau de bambou fissuré, étala un morceau de feuille et commença son dessin.

Elle voulait lui dessiner des bambous.

Dans la culture japonaise les bambous portent chance.

Aria commença son dessin.

Environ un quart d'heure plus tard Aria retournait la feuille.

Elle écrivait en japonais et en français.

Aria marquait qu'elle était heureuse de l'avoir rencontrée et qu'elle espérait qu'il réussirait à faire la paix avec lui même.

Quand elle eut fini Aria se releva.

Elle mit la feuille dans un des étuis en soie.

Elle le laissa devant l'église, juste au niveau ou il pouvait le voir.

Et elle rentrait dans le lieu dit "sain".

Alucard toisa le paysage qui s'étalait à ses pieds, en équilibre sur un petit perchoir en haut du clocher. Très vite il aperçu un bout de papier enroulé devant l'église. Par curiosité, il se jeta dans le vide et atterris au pied du seuil du temple.
Le petit bout de papier entre les mains, il ne prit pas la peine de l'ouvre. Reconnaissant immédiatement le papier et l'étuis, il s'avança dans l'église. Il faisait sombre, il chercha du regard Aria.

Aria s'était assise sur un banc.

Devant l'idole de la Vierge.

Elle avait fermer les yeux, non pas par respect mais par envie de s’imprégner de l'ambiance calme du lieu.

Quand elle l'entendis arriver elle ne bougea pas.

Si il voulait vraiment la voir il la trouverait.

Aria repoussa la mèche qui cachait son œil aveugle.

Elle referma ses yeux et pensa à ses bambous.

Alucard la vis, devant la vierge Marie. Il s'approcha par l'arrière.
Une fois rendu à sa hauteur, il laissa tombé l’étui sur ses genou.

"C'est gentil mais je n'est pas besoin d'offrande."

Les mains dans les poches, il repris la direction de la sortie sans attendre de réponse ou une toute autres réaction de la part d'Aria.

Aria se retourna et se releva.

Elle courut jusqu'à lui.

Elle mit sa main dans son dos et enfonça ses ongles dedans.

Elle le sentis se crisper.

Aria tira une main de sa poche et lui mit son cadeau dedans.

Elle le retourna face à elle et lui siffla.

-On ne refusent jamais les cadeaux d'une geisha!

Sans même lui adresser un regard, Alucard se retourna et lui siffla :

"Il y a une première fois à tout."

D'un bond comparable a celui d'un félin, il s'éleva dans les airs et s'assis sur une branche d'arbre.

Aria rigola nerveusement.

Elle retombait dans son hystérie.

Elle griffa sa peau blanche.

Elle ne déchirerait pas son cadeau.

Elle déchirerait son masque blanc.

Elle griffa son visage jusqu'à que le maquillage soit presque enlevé.

Aria sortit de son étui le dessin.

Elle retourna la feuille et lui dit se qu'elle avait écrit.

-Je voulais que tu soit en paix, je voulais que tu est moins de poids à porter, je suis heureuse de t'avoir rencontré...

Elle soupirait et relâchait ses bambous.

À quoi bon s'attachait à une feuille de papier...

Elle regarda son dessin voletait et retomber devant l'arbre.

Elle mit sa main devant son œil gauche.

-Je ne vois plus...

Alucard descendu de son perchoir, il s'arrêta devant Aria. Il la regardait les yeux luisant, ce qu'elle lui avait écrit était très beau mais il doutait un peu de la sincérité des mots. Il attrapa ses mains et les ôta de son visage. Il la regarda un court instant avant de la prendre de ses bras.

"Arrête de te faire du mal s'il te plais."

Sa voix était douce, il ne voulais pas parler de son oeil de peur de la braquer et de lui faire encore plus mal. Les coups sournois, il détestait ça.

-Et toi arrête de douter des gens! Si je te voulais du mal je ne t'aurais pas laisser me mordre!

Elle le dit comme une évidence, comme un fait réel.

Elle cassa l’étreinte de Alucard.

Aria attrapa ses bambous et les mis dans les mains du garçon.

-Tu les acceptes?

Elle voulait qu'il prenne ses bambous.

Peut être que ça l'apaiserais de voir cette calligraphie nippone.

Elle inspira l'air ambiant en attendant sa réponse.

Alucard hésita un instant, que pouvait-il bien foutre de ces calligraphie, mais devant la jeune fille il n'osa pas les refusé et les pris dans sa main.

"Puisque tu y tien tant..."

Sa voix était détacher. il poussa un léger soupire et riva son regard dans le ciel.